Fin août 1860
Lettre d’Auguste Duméril (Paris) à Isidore Geoffroy Saint-Hilaire (Paris)
178
Monsieur et cher Directeur,
Voici de quoi satisfaire au désir de Mlle Mac Keane[1]. Si vous pouvez joindre un exemplaire de votre discours[2] aux pièces que je vous envoie, elle aura tous les discours prononcés sur la tombe de mon père[3]. Je n’ai malheureusement plus Je puis y joindre un exemplaire de la notice de M. Dunoyer[4].
Mille remerciements pour vos bons soins dans cette circonstance où se montrent, une fois de plus, vos sentiments affectueux pour mon père[5].
Votre très dévoué
A.Aug. Duméril
M. G.[6] après votre départ a lu hier une note dans laquelle il compare la boutique ouverte par M. Marchand[7] pour les vers à soie de l’Ailante[8] à la Compagnie anonyme du Jardin d’acclimatation. Dans la concession impériale de je ne sais combien d’hectares dans la ferme de Vincennes, il donnera un enseignement sur la culture de l’Ailante et de son ver. Il semble évident d’après cette note que M. G. fait bien plaisir à l’Empereur en s’occupant comme il le fait, du ver de l’Ailante.
Notes
- ↑ Kate McKean.
- ↑ Voir le discours d’Isidore Geoffroy Saint-Hilaire.
- ↑ Voir les discours prononcés à la mort d’André Marie Constant Duméril : discours de Jean Cruveilhier, discours d’Alexandre Laboulbène, discours d’Henri Milne-Edwards, discours de Pierre Adolphe Piorry, discours de Rignoux et discours d’Achille Valenciennes.
- ↑ Charles Dunoyer a publié une notice nécrologique sur André Marie Constant Duméril dans le Journal des Débats.
- ↑ André Marie Constant Duméril.
- ↑ Félix Edouard Guérin-Méneville, secrétaire de la Société impériale d’acclimatation.
- ↑ André Marchand fournit aux éleveurs de vers à soie les graines de l’ailante, étudiées et expérimentées par Guérin-Méneville à la demande de Napoléon III.
- ↑ L’ailante, ou faux vernis du Japon, est introduit de Chine au milieu du XVIIIe siècle. Bien qu'il soit toxique pour les animaux qui en consommeraient, il est un temps cultivé pour l'élevage du bombyx cynthia (ver à soie de l'ailante), mais la production de cette soie est vite abandonnée en raison de sa qualité inférieure.
Notice bibliographique
D’après l’original au Muséum national d’histoire naturelle (Ms 2739, n°178)
Pour citer cette page
« Fin août 1860. Lettre d’Auguste Duméril (Paris) à Isidore Geoffroy Saint-Hilaire (Paris) », Une correspondance familiale (D. Poublan et C. Dauphin eds.), https://lettresfamiliales.ehess.fr/w/index.php?title=Fin_ao%C3%BBt_1860&oldid=59952 (accédée le 15 novembre 2024).
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