Piorry, Pierre Adolphe (1794-1879)

De Une correspondance familiale

Pierre Adolphe Piorry est l’un des orateurs qui prononcent un discours sur la tombe d’André Marie Constant Duméril, en 1860.

Né à Poitiers en 1794, il est issu d'une famille ruinée par la Révolution. Il passe sa thèse de médecine à Paris en 1816 avec une Dissertation sur le danger de la lecture des livres de médecine par les gens du monde. Élève de Broussais et Magendie il est médecin des hôpitaux et agrégé en 1829. Professeur de pathologie interne à la Faculté de médecine de Paris en 1840, il entre à l’hôpital de la Charité en 1845, où il est professeur de clinique médicale. En 1864, il prend la succession de Trousseau à l'Hôtel-Dieu de Paris. Inventeur du pleximètre, il publie de nombreux ouvrages, parmi lesquels on peut citer :

De la Percussion médiate et des signes obtenus à l'aide de ce nouveau moyen d'exploration, dans les maladies des organes thoraciques et abdominaux, [Avec un Rapport signé Duméril, lu à l'Académie des sciences, le 26 août 1828] Paris, Chaudé, 1828 ;

Traité de diagnostic et de séméiologie, Paris, Pourchet, 1837-1838 ;

Traité de médecine pratique. Atlas de plessimétrisme, Paris, J.-B. Baillière, 1851 ;

La Médecine du bon sens. De l'Emploi de petits moyens en médecine et en thérapeutique, Paris, A. Delahaye, 1864.

Pierre Adolphe Piorry, dont la visite des malades est décrite dans le Journal des frères Goncourt (26 décembre 1860), est présent, sans être nommé, dans leur roman Sœur Philomène, en tant que « célèbre organopathe » (pages 214 et 215 de l’édition de 1861).



Pour citer cette page

« Piorry, Pierre Adolphe (1794-1879) », Une correspondance familiale (D. Poublan et C. Dauphin eds.), URI: https://lettresfamiliales.ehess.fr/w/index.php?title=Piorry,_Pierre_Adolphe_(1794-1879)&oldid=42204 (accédée le 22 décembre 2024).

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