Mercredi 5 décembre 1917 (B)

De Une correspondance familiale


Lettre de Guy de Place (mobilisé) à Jacques Meng (Fellering), accompagnée de diverses pièces

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Reçu le 10.12.1917
Répondu le 17 Décembre1917
24 Janvier1918

secteur postal 160 le 5 décembre  [1]

Mon cher Monsieur Meng

J’ai pu enfin aujourd’hui disposer de quelques heures et j’en ai profité aussitôt pour mettre à jour ma correspondance avec vous.

Le titre Société Générale des Nitrures dont je vous ai parlé[2] se trouvait (c’est du moins le souvenir que j’ai) dans le coffre du cabinet de toilette, dans une chemise en papier marron avec en-tête « titres ». Il y était seul. J’avais toujours supposé que vous l’aviez conservé, comme vous aviez conservé les titres des enfants[3] que vous m’avez remis à mon passage à Fellering. Regardez donc dans l’endroit où vous conserviez les titres, si l’autre n’y serait pas resté. J’avais complètement oublié de vous en entretenir à Fellering.

Vous trouverez je pense sous cette enveloppe les réponses à toutes les questions traitées dans les derniers rapports[4]. Je n’y reviens pas. Je vous dirai que j’ai sauté en l’air quand j’ai vu votre chiffre mensuel des dépenses qui approcherait je crois de 10 000 F. Il était tombé je crois à 2 ou 3 000, mettons 3 000. Nous avons donc 7 000 F de dépenses de main d’œuvre supplémentaire. Cela représenterait 70 ouvriers à 4 F par jour et 25 jours de travail ! Evidemment nous venons de passer une période pendant laquelle, en raison des déblaiements, triage, chargements, etc. nous avons dû employer un beaucoup plus grand nombre d’ouvriers, mais il est bien évident que nous ne pourrions pas continuer très longtemps sur ce pied-là. Ainsi que je le dis à M. ZWingelstein une fois ces principaux travaux terminés et, bien entendu, en continuant tout ce qui est travaux de consolidation, préservation et entretien, il ne faut pas nous lancer dans du neuf. On pourra conserver par contre un noyau d’ouvriers employés au déblaiement des matériaux de construction ; cela rentre dans les travaux de conservation indiqués plus haut. Combien d’ouvriers M. ZWingelstein compte-t-il employer à ces divers travaux ? Je voudrais avoir une indication d’un chiffre moyen.

Je sais bien que nous avons un peu d’argent devant nous, mais Dieu seul sait pour combien de temps nous en avons besoin. Pour ne pas laisser cet argent improductif vous pourriez me semble-t-il faire racheter par le Comptoir 50 000 F de l’emprunt[5]. Je pense qu’après cela nous pourrions prendre encore 50 000 F de Bons du Trésor qui sont un placement d’une forme plus hautement réalisable. Demandez à la banque si, l’emprunt fini, il y aura encore des Bons du Trésor, ce que je pense. Si non, prenez 100 000 F capital nominal du présent emprunt.[6]

6 novembre[7]. à la réflexion, annulez ce que je viens de dire. Placez, aussitôt que ce sera disponible possible 100 000 F en bons du trésor. C’est un peu moins avantageux, mais j’estime que cela convient mieux à une Société et c’est de l’argent plus facilement disponible et le placement reste plus réalisable.

Je croyais mon certificat de la chambre de Commerce de Mulhouse dans une poche du portefeuille [  ]. Peut-être est-il dans un des Tiroirs de Bureau. Cela n’a d’ailleurs pas grande importance.

Visite à M. Helmer[8]. Inutile pour le moment de lui porter les Statuts. Tout ce que je voudrais savoir, c’est un simple renseignement : la loi nous a-t-elle obligés à publier l’intégralité des Statuts, ou seulement un extrait. Dans ce dernier cas à quoi doit ou peut légalement se limiter la publication. M. Helmer doit avoir chez lui toutes les publications légales. Peut-être retrouverait-on chez lui le n° de l’Express ou du Reichsanzeiger[9] où cette publication a été faite. D’après les Statuts ce doit être dans le Reichsanzeiger. Les derniers Statuts[10] ont dû être établis en mai ou juin 1902. Tout en demandant le renseignement à Helmer, on pourrait prier Bockel de faire des recherches dans la collection du Reichsanzeiger.

Déclaration. Comme je vous l’ai dit, [ ] nous ne sommes pas tenus obligatoirement aux [déclarations]. En outre le délai est reporté en février. Donc nous avons le temps. Je vous envoie sous pli séparé les formulaires nécessaires. Il faudra commencer par faire un brouillon que vous me soumettrez. Sur feuille rouge nous ferons figurer les titres en dépôt en Allemagne, ou en Alsace actuellement allemande.

Sur feuille blanche de déclaration les Créances commerciales ; en réalité nous devons faire figurer les Comptes débiteurs de tous Nos clients. On fera 2 déclarations, une pour les clients dont les dettes sont couvertes par les pièces à Lyon et une pour ceux qui n’ont pas de pièces à Lyon ou dont la valeur des pièces est insuffisante pour nous couvrir. Pour les premiers on indiquera dans la colonne Observations ou par une feuille annexe que nous avons présenté la note au séquestre pour qu’il nous en couvre.

Sur une feuille bleue nous ferons figurer nos biens ou intérêts, immeubles, etc. en main des allemands : Morchswiller, qu’il va falloir évaluer, ce qui ne sera peut-être pas très commode.

Sur une feuille blanche « réclamation » nous déclarerons les titres allemands (s’il y en a) qui seraient en dépôt à Bâle et pour lesquels nous ne touchons pas les intérêts.
Il n’y en a pas (ville de New York)[11].

Sur une autre feuille blanche « réclamation », figureront nos dommages de guerre, immeubles et machine. Par une annotation nous indiquerons que ce chapitre peut être augmenté dans l’avenir.

Vous écrirez en cas de Besoin rue Edouard 7 (voir l’en-tête des déclarations) s’il vous faut d’autres feuilles.

Voilà du pain sur la planche. La dernière déclaration à faire est celle des dommages de guerre. Il faut d’ailleurs que le travail des experts soit terminé. à l’occasion priez ces messieurs de me donner quelques détails sur la façon dont tout cela a été calculé : a-t-on été large ? Quelle Base et quels coefficients de Majorations a-t-on adopté ?

Je vous souhaite [ ]

Reçu le 10.12.1917
Répondu le 17 Décembre1917

5.12.17

Rapports de M. Hochstetter

Dire à l’occasion à M. Miramond[12] que, ainsi que nous l’avons convenu, j’ai parlé incidemment au Ministre des Affaires étrangères[13] des prix proposés pour les réquisitions par l’autorité militaire. Le Ministère des affaires étrangères est entièrement de l’avis du séquestre et trouve qu’il y aurait au point de vue général un très gros danger à accepter la Manière de voir de l’Intendance. Il est très probable qu’il s’occupera éventuellement de la question qui est d’importance internationale étant donnée la très grande quantité de marchandises françaises réquisitionnées par les Allemands.

Lettre Schlumberger [St[14]]. Nous ne pouvons pas intervenir dans cette question : leur répondre que nous les remercions de nous avoir communiqué le renseignement, ce qui nous permettra de [ ] leur manière de voir si l’administration nous interroge. Mais lui ajouter que c’est à elle de prendre les décisions qu’elle juge utiles pour ses intérêts. Je constate d’après la rédaction de Schlumberger [St] qu’il présente le prix en blanc. J’en conclus qu’il se fait indemniser sur la valeur en blanc et [par conséquent] qu’il est d’accord pour nous payer la façon, puisqu’il réclame indemnité pour la perte de la façon.

Lettre Miramond du 13 novembre. Votre réponse suffit entièrement pour le moment. N’avons-nous pas éventuellement un précédent à produire ? Charles Mieg n’a-t-il pas finalement accepté nos prix pour l’emballage, la Manutention etc. Cela serait un bon argument à produire en cas de discussion. Si le séquestre est d’accord pour que nous allions en référé, je n’y vois aucun [inconvénient].

Hertzog. De la lettre Langjahr il semble résulter que cette maison n’a pas encore pris livraison des pièces alors que M. Hochstetter semble dire que les pièces ont été livrées. En effet, comme je l’ai écrit le 17 avril, il est possible que la jurisprudence future nous [ ] à faire Nous-mêmes la demande d’indemnité pour la façon perdue dans les incendies, mais en attendant il faut faire tout ce que nous pouvons pour faire payer la façon et pour que ce soit le client qui s’en fasse indemniser. Je croyais que le cas s’était présenté pour Léon frères ou d’autres. Il faut [donc] répondre à Langjahr que nous ne pouvons pas sa manière de voir : que nous avons effectué un travail sur sa marchandise et que nous lui avons donné une plus-value qui existait au moment de la guerre, que ce sera à sa Maison de tenir compte de cette plus-value dans les prix établis lors de sa demande en indemnité, que nous ne serions pas qualifiés pour nous indemniser d’une marchandise ne nous appartenant pas, qu’en conséquence nous le prions de vouloir bien lui nous en régler le [montant] de manière que nous puissions liquider cette [ ].

Reçu le 10.12.1917
Répondu le 17 Décembre1917

Rapports de M. ZWingelstein

Evacuation du Moulin. D’accord pour l’évacuation mais elle doit se faire dans le fond de la Vallée. Il faut faire remarquer à l’administration et au besoin à par [ ] d’huissier (cela en tout dernier ressort, et s’il n’y a pas moyen de faire autrement) que les [machines] sont absolument spéciales à notre industrie et même à notre Maison, que par conséquent elles ne peuvent servir à aucune industrie de guerre, et qu’il n’est pas [ ] qu’on casse une machine en état de marche pour en faire de la fonte. Tâchez de [ ] [cela] chez M. Schlosser. L’alternateur triphasé rentre dans la catégorie des moteurs que nous avons demandé à garder.

Je crois que nous pouvons vendre la machine Corliss[15], si nous en trouvons un bon prix. Vous pouvez faire dès à présent des démarches en conséquence. Veuillez me rappeler dans un prochain rapport ce qu’elle a coûté. Quant à la machine Weyer et Richemond[16], ne nous sera-t-elle pas bien utile à la reprise du travail, pour des reconstructions par exemple ? J’estime qu’il faut aller doucement dans cette voie et ne pas trop se laisser tenter par l’appât d’un gain immédiat. Réfléchissez encore à la question avant de m’en reparler.

En ce qui concerne les travaux [à exécuter] en ce moment, il ne faut pas oublier d’une part que nos moyens financiers sont très [limités] et ne nous permettent pas de faire autre chose que des travaux de préservation, de consolidation et de déblaiement même, mais pas autre chose ; des reconstruction, des reconstitutions de machines seraient tout à fait hors de saison, les dites machines en reconstruction étant exposée à une nouvelle démolition.

Ainsi nous devons faire tous les travaux que vous avez entrepris pour les toits, les consolidations empêchant nos Bâtiments de s’effondrer davantage, travaux mettant nos Machines à l’abri : mais il ne faudrait pas s’amuser à remonter une rame par exemple, tandis qu’il est parfait de sauver de détériorations ultérieures ce qui peut en être utilisé.

Tuyaux à ailettes. Provoquez des offres et faites en moi part en m’indiquant le prix d’achat de manière que je me trouve en présence de chiffres précis. Mais ici encore il ne faut pas trop se [ ] car il est [à] craindre que les métaux ne restent chers longtemps encore après la guerre.

Je suis d’accord pour le déblaiement des matériaux de construction sous réserve de nos disponibilités financières pour paiement de la main d’œuvre, disponibilités dont j’entretiendrai [spécialement] M. Meng. Par contre et quelqu’intéressante qu’elle soit, je ne crois pas devoir me ranger à la proposition de M. ZWingelstein concernant la démolition du plancher de l’Écru, malgré le Bénéfice qui en peut résulter. D’abord, comme le dit M. ZWingelstein, il faudra ensuite refaire le plancher en Béton. En outre, malgré qu’on mette des empiloirs en Bois, le choix de ces empiloirs est tout de même [ ] que sur Béton à même le sol. J’ai quelques [ ] à faire, même pour un gain immédiat, un [travail] qui malgré tout aura pour résultat de mettre le bâtiment dans une situation moins bonne que celle dans laquelle il se trouve actuellement x
x En outre, nous nous exposerions à des discussions et des ennuis au Sujet de ce qui aurait été démoli par nous et par le Bombardement.
le Bâtiment ayant servi un jour par exemple à y mettre des drogues, [ ] ne seront pas sur empiloirs en Bois, de sorte que pour moment je ne suis guère disposé à le modifier. J’espère que M. [ZWingelstein] ne se formalisera pas de ce que je ne me range pas à sa proposition : je suis heureux qu’il l’ait faite et il ne doit pas hésiter à me [faire] toute proposition dont il aurait l’idée.

Faire faire par [Starmer] la constatation des dégâts (d’accord avec l’administration) des immeubles ; déblayer avant tout travail. Quant à ce qui sera récupéré, il ne s’agit pas de l’évaluer au cours [du mark] ça finirait par valoir autant que le Bâtiment lui-même. Evaluer surtout les quantités et leur % de détérioration.

Tambour sécheur avarié. Il ne faut pas songer à un rapiéçage du Tambour. Le plus simple me paraît être de faire constater par nos experts le dégât et la valeur de vente du cuivre abîmé, après quoi on pourra vendre, d’accord avec les experts. J’approuve entièrement le transfert de certaines machines dans des locaux plus abrités.

Entendu pour le transfert des Briques du Zehnthof[17].

Approvisionnement de Bois. Approuvé jusqu’à concurrence d’un stock d’environ 6 000 francs.

Réquisition du Turbogroupe et autres Machines. Me soumettre pour chaque machine les propositions précises de vente ou location dès que les pourparlers avec l’administration le permettront. Je souhaite que M. ZWingelstein arrive à louer la Turbine en prenant pour base une valeur de 220 000 francs. Vendre le tour Schultz.

Où en est l’affaire des Tuyaux en gare de Nancy vendus à Nordon et qu’il ne voulait plus payer !

Caustification[18]. C’est au moins la 3e fois que des agents de la fabrique de [ ] Ch. nous proposent d’acheter la caustification. Si aujourd’hui les circonstances militaires nous engagent à étudier la question dans le sens plus favorable à la demande, il faut avant tout ne pas le laisser voir. Vous pouvez d’abord rappeler à ces messieurs que j’ai refusé à plusieurs reprises en raison du délai très long qu’il nous faudra pour avoir un appareil de ce genre après la guerre et parce qu’étant donnée la nature même de cet appareil une location n’est pas possible. Dans le prix de vente nous aurons donc à tenir compte non seulement de la valeur de l’appareil, mais aussi de la perte que nous occasionnera son absence pendant longtemps. Vous direz qu’après mes précédentes réponses, voir si ces messieurs sont désireux de l’acheter, qu’ils nous fassent une proposition d’achat, nous verrons si elle est acceptable. Nous-mêmes ne voulons pas en formuler. Vous ferez entendre qu’il faudrait que leur proposition soit réellement avantageuse.
x à ne plus m’en parler que dans des conditions précises et [ ] soit autre chose que des paroles en l’air et qui se [ ].

Procuration de M. Hochstetter.

Toute la partie ci-dessus encadrée de bleu des 2e et 3e pages peut subsister. Je rajoute en haut à propos des « délivrances » que pourra avoir à effectuer « à la Société DumérilJaeglé et Cie en suite des créances produites par cette dernière ».

Et je rajoute en bas « à l’occasion des opérations ci-dessus indiquées ».

Sur la 1ère page, après conformément aux articles[19]… vous énumérerez l’article 1 etc. (les articles indiqués dans ma précédente lettre[20]) l’article 3 est inutile. L’article 17 devra figurer en entier et aussi l’article 20.

Sur le pouvoir il ne faudra faire figurer que les nos des articles des Statuts. Sur l’extrait certifié conforme qui sera joint vous ne ferez figurer l’article 1 qu’à partir des mots « À partir du 31 Mars 1904… »

Comme déjà dit, la phrase concernant M. Jaeglé[21] est à supprimer complètement et ce sont précisément les articles des Statuts visés qui la remplaceront sur l’extrait certifié conforme.

Faire rédiger immédiatement les pièces ci-dessus et me les envoyer à la signature et en Communication.


Notes

  1. Commentaire au crayon indéchiffrable.
  2. Voir la lettre du 11 novembre 1917.
  3. Probablement Anne Marie, Henry et Jeanne de Place.
  4. Voir ces réponses ci-dessous, à la suite de la lettre.
  5. Troisième emprunt de la Défense nationale, émis en novembre 1917.
  6. Ce paragraphe est barré.
  7. 6 décembre.
  8. Ernest Helmer, notaire à Saint-Amarin.
  9. Le Deutscher Reichsanzeiger und Preußischer Staatsanzeiger (Gazette du Reich allemand et prussien) est le journal officiel en matière de règlements administratifs et des travaux du Reichstag depuis 1871.
  10. Voir les extraits de ces statuts.
  11. Ajout de Jacques Meng ?
  12. Joseph Jean Marie Miramond de Laroquette.
  13. Louis Barthou (1862-1934) ministre des Affaires étrangères du 23 octobre au 16 novembre 1917, ou bien Stephen Jean Marie Pichon (1857-1933), ministre des Affaires étrangères du 16 novembre 1917 au 20 janvier 1920.
  14. Hypothèse : Schlumberger-Strohl ? Schlumberger-Steiner ?
  15. George Henry Corliss (1817-1888) ingénieur mécanicien américain, inventeur d’un moyen de distribuer la vapeur (admission et échappement).
  16. Weyer et Richemond, constructeurs de machines à vapeur.
  17. Zehnthof : maison ou grange aux dîmes.
  18. La caustification traite les tissus de coton par la soude caustique pour favoriser la fixation des colorants.
  19. Voir l’extrait des statuts de la société.
  20. Lettre du 11 novembre 1917.
  21. Georges Jaeglé.

Notice bibliographique

D’après l’original

Pour citer cette page

« Mercredi 5 décembre 1917 (B). Lettre de Guy de Place (mobilisé) à Jacques Meng (Fellering) », Une correspondance familiale (D. Poublan et C. Dauphin eds.), https://lettresfamiliales.ehess.fr/w/index.php?title=Mercredi_5_d%C3%A9cembre_1917_(B)&oldid=35207 (accédée le 19 avril 2024).

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