Pavet de Courteille, Daniel (1828-1870) et ses proches
Familles Pavet de Courteille et de Ségone
Par ses alliances matrimoniales avec la famille Milne-Edwards, la famille Pavet de Courteille se trouve en relation avec les familles Desnoyers et Mertzdorff.
Charles Pavet de Courteille (né au Mans en 1788-mort à Paris en 1868) est médecin. Il publie plusieurs ouvrages, dont une traduction du latin en français du Code des médicamens, ou Pharmacopée française (1818, avec M. La Roche, revue et corrigée par Hallé, Leroux, Henry et Richard) et l’Hygiène des collèges et des maisons d'éducation (1827).
Charles Pavet de Courteille épouse en 1814 Sophie Silvestre de Sacy (1793-1877) ; ils ont 5 enfants :
I- Gustave Pavet de Courteille (1818-1869). Marié vers 1848 avec Caroline Delaporte (1827-1906), ils ont cinq enfants :
- Marie Pavet de Courteille (née en 1850)
- Sophie Amélie Pavet de Courteille (1853-1880)
- Charlotte Louise Pavet de Courteille (née en 1855)
- Geneviève Pavet de Courteille (née en 1857) qui épouse en 1882 son cousin Henri Ferdinand Robinée de Plas
- (Marie Caroline) Thérèse Pavet de Courteille (1861-1935), mariée en 1883 avec Ludovic Robinet de Plas ; ils ont quatre enfants
II- (Jean Baptiste Marie Michel) Abel Pavet de Courteille (1821-1889), orientaliste, professeur de turc au collège de France à partir de 1855. Il épouse en premières noces Marie Sophie Moreau en 1852 ; ils ont peut-être un enfant, Daniel Marie Pavet de Courteille, né en janvier 1855.
Abel Pavet de Courteille épouse en secondes noces en 1856 Octavie (Augustine) Blanchard (1834-1902), ils ont trois enfant :
- Henri Isaac Sylvestre Pavet de Courteille, consul de France en Espagne (1857-1905), qui épouse en 1890 Anne Marie de Tavernier (1869-1951)
- (Augustine Marie) Charlotte Pavet de Courteille (1858-1919), qui épouse en 1882 François Jean Prénat
- (Émilie) Alice Pavet de Courteille (1862-1954), qui épouse en 1885 le militaire Henry Kemlin
III- Fernand (né en 1824 ou 1825)
IV- Léonie Pavet de Courteille (1826-1890) qui épouse en 1856, à Paris, Alfred de Ségogne (né vers 1808-1888) ; leur fille Valentine de Ségone meurt enfant (1857-1867)
V- Daniel Pavet de Courteille (né en 1828 - mort en 1870 à la suite des blessures reçues à Gravelotte). Il épouse Louise Milne-Edwards (1834-1910) en 1859. Ils ont 8 enfants :
1- Jeanne Pavet de Courteille (1861-1886)
2- Alphonse Pavet de Courteille (né en 1861 à Paris)
3- (Laure Marie Sophie) Marthe Pavet de Courteille, née à Lille le 20 septembre 1863, décédée en 1946. Elle épouse son cousin Jean Dumas (1865-1907) le 19 octobre 1887, à Paris 5e ; parmi les témoins de ce mariage, on relève les noms de Gustave Pinel de Grandchamps, général de brigade, 58 ans ; Edouard (Charles Franklin) Brongniart, inspecteur des écoles de dessin, officier de l'instruction publique, 56 ans ; Alphonse Milne-Edwards, 50 ans et (Camille Hippolyte) Paul Brouardel, doyen de la faculté de médecine, 50 ans. Jean Dumas et Marthe Pavet de Courteille ont 5 enfants :
- Cécile Dumas (née en 1889)
- Louise Marie Dumas (née le 28 janvier 1891 à Blaise en Haute-Marne). Par jugement du 19 mai 1908, Louise Marie Dumas peut ajouter Milne-Edwards à son nom. Elle est en effet l'arrière-petite-fille d'Henri Milne-Edwards. Louise Marie Dumas-Milne-Edwards épouse Armand Caruel le 25 juillet 1910 à Paris 6e.
- Daniel Dumas (1893-1918)
- Georges Dumas (1894-1975), marié avec Jeanne du Pouget (1901-1930)
- Jeanne Dumas (née en 1896) (dite « Poupette » ?)
4- Étienne Pavet de Courteille (né au Quesnoy, Nord, en 1865 - décédé à Mesnières, Seine-Maritime, en 1881)
5- (Joseph Marie) Paul Pavet de Courteille (né au Quesnoy en 1866, décédé avant 1870)
6- Joseph Pavet de Courteille (né en 1867, décédé avant 1870)
7- Daniel (le jeune) Pavet de Courteille (né en 1869, possiblement décédé en 1869)
8- André (Marie Joseph) Pavet de Courteille (né le 15 août 1870 à Blois) ; au conseil de révision il est exempté pour « débilité intellectuelle ».
En 1870, au moment où Louise Milne-Edwards-Pavet de Courteille va accoucher de son huitième enfant, Eugénie Desnoyers-Mertzdorff remarque : « elle reste avec 4 enfants, elle en a déjà perdu 3 » (lettre du 24 juillet 1870) ; et en 1879, il est question de ses « trois fils » : Alphonse, Étienne et André Pavet de Courteille (lettre du 30 novembre 1879).
A la fin des années 1870 seule Marthe Pavet de Courteille vit avec sa mère à Paris : en 1876 Jeanne est mise en pension chez les sœurs de Vaugirard à Paris (lettre du 27 février 1876) tandis que ses frères sont en pension à Chevilly dans le Val-de-Marne (commune qui s'appelle à partir de 1920 Chevilly-Larue), sous l’autorité de l’abbé Bertsch. Alphonse Pavet de Courteille y est admis dès 1872 (lettre du 25 septembre 1872), ses frères suivent. En 1879, l’œuvre est transférée à Mesnières (Seine-Maritime) et les trois fils Pavet de Courteille suivent l'abbé Bertsch, s'éloignant encore plus de leur mère (lettre du 18 août 1879).
Pour citer cette page
« Pavet de Courteille, Daniel (1828-1870) et ses proches », Une correspondance familiale (D. Poublan et C. Dauphin eds.), URI: https://lettresfamiliales.ehess.fr/w/index.php?title=Pavet_de_Courteille,_Daniel_(1828-1870)_et_ses_proches&oldid=59580 (accédée le 21 novembre 2024).
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