Chevilly-Larue (pensionnat-orphelinat), Mesnières

De Une correspondance familiale


Les enfants (garçons) Pavet de Courteille, dont le père est tué pendant la guerre de 1870, sont élevés à l'orphelinat de Chevilly-Larue (Seine-Maritime, actuel Val-de-Marne).

En 1864, la Congrégation du Saint-Esprit achète le château de Chevilly. Ignace Schwindenhammer (1818-1881), supérieur général de la Congrégation, y établit la maison généralice, un noviciat et un lieu de formation pour les futurs missionnaires spiritains ; en 1875 un orphelinat est ouvert. Par la suite cette congrégation s'investit ailleurs en France dans des collèges, orphelinats et maisons d’éducation surveillée pour enfants.

Dans les années 1870 l'orphelinat de Chevilly est dirigé par Victor Bertsch (1841-1903) né à Bitschwiller près de Thann. C'est sous son autorité que sont placés les jeunes Pavet de Courteille (lettre du 24 juin 1874 (B). Même le petit André, âgé de 8 ans rejoint cet établissement (lettre du 9 février 1878). Leur mère Louise Milne-Edwards (veuve de Daniel Pavet de Courteille) et Aglaé Desnoyers (épouse d’Alphonse Milne-Edwards) leur rendent visite.

En 1879, l’œuvre est transférée à Mesnières (Seine-Maritime) et les enfants Pavet de Courteille suivent l'abbé Bertsch, s'éloignant encore plus de leur mère (lettre du 18 août 1879).


Pour citer cette page

« Chevilly-Larue (pensionnat-orphelinat), Mesnières », Une correspondance familiale (D. Poublan et C. Dauphin eds.), URI: https://lettresfamiliales.ehess.fr/w/index.php?title=Chevilly-Larue_(pensionnat-orphelinat),_Mesni%C3%A8res&oldid=52045 (accédée le 28 mars 2024).

D'autres formats de citation sont disponibles sur la page page dédiée.