Mardi 14 et mercredi 15 mars 1843
Lettre d’Auguste Duméril (Paris) à sa cousine et fiancée Eugénie Duméril (Lille)
d’Auguste à Eugénie.
Paris le 14 Mars 1843.
Comment vous exprimer, ma bonne Eugénie, tout le bonheur que je viens d’éprouver en lisant votre lettre ? Il y a une heure que je l’ai reçue, et déjà je l’ai lue et relue.
Les moments si doux que m’a causés cette lecture, pendant laquelle je viens de vivre avec vous, je veux les prolonger un peu, en commençant aussitôt cette lettre, que je ne vais pouvoir continuer, car l’heure du dîner est presque arrivée. Ce n’est pas la première fois, il est vrai, mon excellente amie, qu’il m’est donné de lire dans cette âme si aimante, mais cette nécessité d’un intermédiaire, quelque peu gênant qu’il soit, amène toujours un peu de contrainte dans les expressions ; aussi cette lettre, où votre cœur s’ouvre au mien avec tant de franchise, vient-elle de me causer un de ces instants de vive satisfaction que l’on ne sait pas exprimer par des paroles, mais qui se gravent dans l’âme, en traits ineffaçables. En vous lisant, il me semble que je suis auprès de vous, il me semble que je lis dans ce regard, que j’ai toujours présent : ce papier, votre main l’a touché, nous confondons enfin deux pensées qui voyagent sans cesse de Paris à Lille, et, je le vois avec bonheur, de Lille à Paris. Cette douce jouissance de nous écrire, qui nous a jusqu’ici été refusée, ne nous sera peut-être pas accordée de nouveau : profitons-en donc largement : on a tant de choses à se dire quand on s’aime ! votre lettre est bien pleine ; la mienne, je le pressens, sera longue aussi : en conséquence, j’écris aussi fin que possible. Il y a eu samedi dernier un an que je me suis hasardé à demander votre main, et, l’année dernière, à cette époque-ci j’éprouvais une bien vive préoccupation : aurais-je le bonheur d’être accepté ? telle était l’unique pensée qui me dominait, pendant les quelques jours qui se sont écoulés entre ma demande et la réponse de mon oncle[1] et d’Auguste[2]. Depuis ce moment, que de journées tristes et pénibles vous avez passées à cause de moi ! que de fois j’ai eu le cœur navré, en songeant aux tourments qui vous étaient causés en raison seulement de ce mariage. Depuis lors, les événements n’ont pas marché pour moi comme je l’aurais voulu, et j’ai bien souvent gémi de ne pouvoir atteindre à une position qui me permît de vous soustraire aux chagrins que vous éprouviez : enfin, les choses ont tourné de telle façon que votre père, toujours si bon pour moi, a consenti à ce que notre union se fît sans attendre davantage : je jouis donc maintenant sans mélange de cette pensée que, dans quelques semaines, je serai votre heureux époux. Ah ! combien je m’efforcerai de vous rendre ce bonheur ce bonheur, que vous m’apporterez ! La perspective de cette époque, maintenant assez rapprochée, où nous serons l’un à l’autre, et pour moi si pleine de charmes, que c’est là un pivot, en quelque sorte, sur lequel tournent toutes mes pensées.
Je me représente nos longues causeries dans notre petit salon ; nos promenades solitaires dans cette belle ménagerie[3] ; nos joies mutuelles, en nous confiant toutes nos pensées ; nos petites parties de plaisir. Je me réjouis pour mes excellents parents de cette gaieté que vous apporterez autour d’eux ; de ce bonheur que vous éprouverez, Félicité[4] et vous, à être l’une auprès de l’autre. Ce tableau, je vous le demande, mon aimable amie, n’est-il pas fait pour transporter de joie celui qui a pour vous une si vive affection, que lui ont inspirée les belles qualités de votre esprit et de votre âme.
Mercredi 15. J’aurais aimé pouvoir passer ma soirée avec vous hier, ma bonne cousine, mais j’avais une soirée chez Mme Cheuvreux[5], à laquelle je ne pouvais me dispenser de me rendre, devant servir de cavalier à Mme Latham[6], dans ce moment à Paris : j’y suis même resté jusqu’après deux heures, et j’y ai dansé cinq fois : je vous avoue que l’heureuse disposition d’esprit que j’y apportais, grâce à cette excellente lettre que je venais de recevoir de vous, m’y donnait assez d’entrain, et c’était avec charmes, que, par-delà cette fête brillante, ces belles toilettes et tout ce bruit de la musique, ma pensée voyageait vers la rue du Plat, et, en rentrant, avant de m’endormir, je vous ai relue, et me suis endormi, comme au reste cela m’arrive presque toujours, en songeant à vous : quand ma pensée ne va pas vers vous, c’est qu’elle en est détournée par quelqu’une de ces mille petites préoccupations de la vie : celle de mon examen, entr’autres, qui, sans me tourmenter beaucoup, me trotte souvent dans l’esprit. Quelle douce preuve de cette sincérité, dont je n’ai jamais douté, mais qui se peint d’une façon si délicieuse dans votre lettre, ma tendre amie, m’a apportée le récit que vous me faites de tout ce qui est relatif à ce bizarre Émile[7]. Quelques mots de vous cet été avaient suffi pour m’apprendre la vérité : je n’avais donc jamais douté du peu d’affection réelle que vous lui portez : je ne vous en remercie pas moins de tout mon cœur, de ce passage de votre lettre ; mais en vérité, je ne saurais insister sur ce sujet : je ne songerai pas plus à votre cousin que je n’y ai songé jusqu’à ce jour, mais je regarde comme un grand bonheur pour vous, abstraction faite de moi, que ce mariage avec lui n’ait pas été conclu.
Avec combien de satisfaction, au contraire, je songe à l’étroite amitié qui vous unit à sa bonne et aimable sœur[8], auprès de laquelle vous avez tant de fois trouvé de la consolation, au milieu de votre tristesse, et je lui suis reconnaissant de ce qu’elle vous aime tant. Notre appartement, quoique peu vaste, ne sera pas tellement petit, que nous n’ayons une chambre à lui offrir, quand elle voudra bien nous venir voir : dites-le-lui, je vous prie, quand vous lui écrirez, et assurez-la bien de mes sentiments affectueux. Vous pouvez faire cette proposition à Mlle E., également au nom de mes parents, avec qui il m’est déjà arrivé de parler de ce désir de la voir de temps à autre, auprès de nous, et qui seraient très charmés de la voir se rendre à nos instances. Avec combien de bonheur j’ai lu les détails que vous me donnez sur vos impressions pendant votre voyage à Paris, à l’époque du mariage d’Auguste[9], et pendant toute la durée duquel j’étais si agréablement préoccupé : presque aucune des mille petites circonstances de ces deux mois de bonheur ne m’a échappées, mais je craignais un peu de trop complètement céder à la vivacité des sentiments que m’inspirait cette charmante cousine, dont j’étais si peu certain de pouvoir obtenir la main : je me laissais cependant entraîner à ce doux courant, et c’était avec une bien vive jouissance que je vous revoyais quelques mois après : c’est alors, que j’écrivis de Saint Omer, à ma mère, que j’avais laissé mon cœur à Lille : mais ce n’était pas sans une certaine tristesse, puisque je croyais alors si peu à la possibilité d’obtenir le consentement de mon oncle et de ma tante[10]. Ma mère, qui seule avait mon secret, en était toute réjouie, et ne pensait pas qu’il y eût autant de difficultés à ce mariage que je le craignais. C’est le jour même de mon retour à Paris, que je commençai un journal : aussi, concevez quelle a été ma joie, quand, il y a quelques semaines, j’ai su, parce que vous le disiez à Félicité, que vous en aviez également fait un. Combien me fut douce, et triste, à la fois, cette dernière soirée que je passais à Lille, et où je vous parlais de l’intérêt que pouvait apporter la rédaction d’un semblable mémento. Combien, ce soir-là, votre charmant regard fut éloquent ! je vis que j’avais été compris, et la nuit, pendant laquelle je fis le voyage de Lille à Saint Omer, fut délicieuse, car je sentais qu’il y avait entre nous une douce sympathie, qui pouvait devenir pour moi la source d’un bonheur inexprimable. C’est cette même sympathie qui, après nous avoir poussés l’un et l’autre à cette rédaction, nous l’a fait interrompre au même moment, car, depuis le mois de mars dernier, je n’ai plus écrit que quelques pages : comme vous, j’ai senti que j’avais la pensée et le cœur trop plein pour que tout pût être consigné : il valait donc mieux s’en tenir à la pensée. Oh ! je vous en conjure, ma tendre et excellente amie, ne détruisez pas ce journal : songez au plaisir que me fera cette lecture : si vous voulez bien prendre connaissance du mien, j’en serai reconnaissant. J’ai bien le projet que nous notions, par quelques mots seulement, mais comme souvenir, tous les évènements un peu importants de notre vie en commun : c’est un mémento qu’on peut ensuite revoir avec beaucoup d’intérêt, puis tous les évènements de famille se trouvant ainsi relatés, c’est peut-être pour la génération suivante un livre curieux de renseignements : j’en juge par un petit agenda de ce genre que tenait mon oncle François Delaroche[11], mort à 30 ans, en 1813, et qui relate bien des faits intéressants, que je ne saurais pas s’ils n’y avaient été notés.
Mercredi soir. Une loge a été donnée aujourd’hui, pour voir au Français la nouvelle pièce de Victor Hugo « les Burgraves »[12]. Mes parents et Félicité en profitent, et moi, je viens à vous, plein de joie, d’avoir devant moi deux ou 3 bonnes heures de causerie. Les deux autres places de la loge sont occupées par Mme Delaroche et Émilie[13], qui sont en ce moment à Paris. Puisque ce nom d’Émilie se trouve sous ma plume, je veux vous dire combien je suis heureux de voir que vous n’ayez pas pensé sérieusement à elle, ainsi que vous me le dites. Je me rappelle très bien qu’au mois d’Octobre, vous me fîtes un jour une question sur elle, et ce fut avec bonheur, alors que je sentais déjà que je vous aimerai toujours, de pouvoir vous répondre franchement à son égard. Je n’ai jamais été occupé d’elle : certainement, il m’est arrivé, il y a plusieurs années, de penser qu’il pouvait se faire qu’elle devienne ma femme, mais c’était plutôt en raison de la parenté, que de tout autre motif, que cette idée avait pu me venir : Émilie est certainement une jolie personne, et, ce qui vaut mieux que cela, une personne douée de belles et bonnes qualités : mais jamais je n’ai éprouvé pour elle d’autre affection que celle d’un cousin. Je ne sais pas jusqu’à quel point elle est capable de sentir très vivement : il y a certainement un peu de froideur en elle. Constant Say[14] est dans ce moment fort occupé d’elle, mais je ne pense pas que ce soit un mariage qui puisse se faire. Tout ce que je viens de vous dire sur Émilie, vous le saviez déjà, mais puisque j’en suis, à mon tour aussi à une confession générale, comme vous vous exprimez, je veux vous parler de Mme Alphonse Dupont[15]. Oui, certainement, dans mon enfance, car c’est à cette époque de ma vie que se rapporte cette correspondance, dont vous me parlez, je trouvais cette cousine fort agréable, et alors que j’étais très jeune homme, et elle, non encore mariée, j’avais plaisir à me trouver auprès d’elle. Mais depuis bien des années déjà, depuis son mariage, ces sentiments qui, de ma part, n’étaient vraiment que de l’enfantillage, et qui, chez elle, n’avaient aucune racine, se sont transformés en amitié. Il y a bien longtemps déjà, que je m’étais dit que ce ne serait certainement pas un très grand bonheur que d’être son mari. Il y a chez elle un peu trop de supériorité d’instruction et d’esprit, et un peu trop de tendance à un peu de coquetterie, et au désir de briller, pour qu’un mari puisse trouver auprès d’elle le bonheur, comme je l’entends, et comme je sais que je le trouverai auprès de vous, ma bonne cousine. Soyez donc bien persuadée qu’il ne faut point songer à elle. Ne parlons pas de Mlle Michelin : je la connais trop peu pour avoir jamais pensé à elle. Oh non, ma chère fiancée, ne vous préoccupez pas de choses semblables : mon cœur est, et sera toujours tout entier à vous, comme le vôtre est à moi. Je vous jure que je ne pense pas que vous puissiez devenir jalouse, et je laisse là ce sujet, en vous exprimant combien me touche cette expression de l’Auguste bien-aimé, dont vous vous servez, et dont je puis vous rendre la réciprocité, en vous appelant mon adorée. Parlons un peu de votre séjour à Paris, au moment du mariage d’Auguste. Pourquoi vous agaçais-je, dans les premiers temps : ce n’était pas par indifférence, puisque, si promptement, j’en étais venu à comprendre tout ce qu’il y avait d’âme chez cette chère cousine : mais c’était, au contraire, une manière peu agréable, il est vrai, de m’occuper de vous. A votre premier voyage, en 1836, je vous agaçais aussi, et cependant, maman avait très bien su remarquer que j’allais très fréquemment au quai de Béthune : mes visites quotidiennes à la rue St Victor[16] en 1841, elles ne lui avaient pas échappées non plus : c’est bien souvent, dans ce jardin, dans le petit massif, près du gazon, alors que vous étiez établie avec votre ouvrage, que j’ai senti que ma destinée serait parfaitement heureuse, si jamais je vous appartenais : il y a de ces riens, de ces mots, qui en disent quelquefois plus qu’une longue conversation : mais toutes les fois que je pouvais me rapprocher de vous pour causer, je me donnais bien de garde d’en laisser échapper l’occasion. Cette promenade du Père-Lachaise[17], dont vous me parlez, je m’en étais fait une fête ; mais Caroline fut cause qu’elle manqua. Et cette soirée de spectacle, a-t-elle jamais pu s’effacer de ma mémoire : j’en ai présents tous les détails, jusqu’à cet air charmant avec lequel vous consentiez à manger de la soupe grasse, du moment que vous aviez positivement demandé que le potage fût au maigre, puisque votre volonté n’y était plus pour rien. Je ne suis jamais retourné depuis à l’Opéra Comique[18], sans bien regarder les 5ème ou 6ème stalles, du second rang de la galerie, à la droite de l’acteur. On détruit malheureusement le jardin à petit bosquet poussiéreux, mais les stalles n’ont pas bougé, et si vous le voulez, nous irons un soir les occuper : le souvenir du temps passé ne sera pas un des moindres charmes de cette soirée : combien j’étais heureux, ce jour-là, de vous donner le bras ! mais ces quelques heures passèrent bien vite. Vous souvenez-vous qu’au mois d’Octobre, à Lille, je préférai, à table, n’être pas auprès de vous, mais en face : c’est que je pouvais ainsi me donner le plaisir de vous regarder tout à mon aise, et surprendre tout ce que pouvait exprimer votre charmant regard, dont la modestie et l’extrême retenue étaient cependant un des principaux charmes. Si vous aviez pu vous voir, un certain jour, que vous laissâtes tomber une bouteille dans l’armoire office, et que vous aviez à essuyer d’assez vifs reproches ! Il y avait dans tout votre air tant de souffrance et de douce résignation ! Que de larmes je vous ai coûtées, pendant toute la durée du séjour de Félicité à Lille, et pendant les séjours que j’y ai passés ; combien j’étais peiné de les voir couler, mais il n’était vraiment pas possible de n’avoir pas alors la mort dans l’âme ! Il s’écoule bien peu de jours sans que je songe à tout ce que m’a causé de bonheur la délicieuse promenade que nous fîmes le soir de mon arrivée, et où vous vous montrâtes si parfaite, et tout ce que me promettait de bonheur les autres soirées : aussi, combien je maudissais, en moi-même, tous ces retards, que je voyais exprès, à la fin du dîner ! Mais laissons ce triste sujet.
Ne vous préoccupez pas pour moi de la manière dont les choses pourront se passer à l’époque de notre mariage. La modération que j’ai toujours apportée dans mes relations avec votre mère, ne m’abandonnera pas, et si j’éprouve quelques agitations intérieures, qui se peignent sur ma figure, croyez que j’en garderai bien peu longtemps le souvenir. J’espère d’ailleurs que nous resterons le moins longtemps possible à Lille. Nous serions d’avis, si les choses peuvent s’arranger ainsi, et si vous n’y voyez pas d’inconvénient, qu’un petit voyage en Belgique, pour lequel on partirait dès le lendemain du mariage, serait une très bonne manière d’échapper à beaucoup d’ennuis : nous repasserions par Lille, où nous resterions quelques jours, pour nous débarrasser de la corvée des visites, dont votre père ne voudra pas que nous nous abstenions. Je suis bien content de savoir que votre santé est bonne : n’ayez aucun souci de la mienne, qui est excellente. Je vous sais très occupée, par bien des préparatifs, comme de mon côté, j’ai fort peu de temps à moi, mais c’est une bonne chose que d’avoir l’esprit occupé. Combien je serais joyeux que votre père trouvât nécessaire une réponse à la lettre que je joindrai à celle-ci, et dont il pourra très bien prendre connaissance : j’aurais alors l’espoir de recevoir encore de vous une de ces longues lettres, qui sont comme un avant-goût de nos causeries intimes, où nous aurons tant de choses à nous dire : je vous répondrais encore, en partie double, tout ce que je vous dis dans cette lettre : mon oncle pourrait le lire, mais si j’avais eu en écrivant l’idée que ces lignes seraient lues par d’autres que par vous, ma bonne Eugénie, je n’aurais pas trouvé tant de plaisir à les tracer : cet abandon auquel on se laisse si volontiers aller, n’est plus possible quand on a l’idée qu’un tiers prendra sa part de la correspondance. Ce n’est pas sans chagrin, je vous assure, que je pense au vide que laissera pour votre père votre départ, mais nous espérons qu’il suivra le projet qu’il a formé de se fixer pour d’assez longs intervalles à Arras[19]. J’aime à penser aussi que notre bon père ne craindra plus de venir, soit pour tout à fait, soit momentanément, à Paris : il me semble voir dans ses lettres que ses fâcheuses préoccupations ont heureusement bien perdu de leur force.
Allons, il faut terminer là ce long tête-à-tête, ma tendre amie, et parler affaires : ce sera là le sujet de ma lettre destinée à être lue. Mais je ne veux pas vous quitter, sans vous exprimer encore combien sont vifs mes sentiments affectueux.
Je suis si heureux d’être aimé par vous ! Mais aussi, combien je vous aime, et que mon bonheur est grand, ma bien chère Eugénie, de pouvoir vous l’exprimer ainsi.
Veuillez me permettre de vous embrasser et de vous baiser la main.
Tout à vous, votre sincère ami.
A Aug Duméril
Notes
- ↑ Auguste Duméril l’aîné, père d’Eugénie.
- ↑ Charles Auguste Duméril, frère d’Eugénie.
- ↑ La ménagerie du Jardin desplantes ; le jeune couple habitera auprès d’André Marie Constant Duméril et Alphonsine Delaroche.
- ↑ Félicité Duméril, sœur d’Eugénie.
- ↑ Hortense Girard, épouse de Jean Pierre Casimir Cheuvreux.
- ↑ Pauline Elise Delaroche, épouse de Charles Latham.
- ↑ Émile Cumont, cousin d’Eugénie, fils aîné de Jean Charles Cumont et de Jeannette Declercq.
- ↑ Émilie Cumont.
- ↑ Le frère d’Eugénie, Charles Auguste Duméril, s’est marié à Paris en 1841.
- ↑ Auguste Duméril l’aîné et Alexandrine Cumont.
- ↑ Étienne François Delaroche (1781-1813), frère d’Alphonsine, médecin.
- ↑ Ce drame est créé au Théâtre-Français le 7 mars 1843. Charles Magnin, dans la Revue des Deux Mondes, résume ainsi son opinion : « les Burgraves sont une composition sévère et élevée, mais où l’on aimerait à trouver plus abondamment ce qui a fait tout pardonner à Hernani, c’est-à-dire plus de ces détails gracieux qui sont particulièrement nécessaires, suivant moi, aux pièces où la fantaisie domine. » Trente-trois représentations sont alors données.
- ↑ Cécile Delessert, tante d’Auguste et épouse de Michel Delaroche, et sa fille Émilie qui, quelques mois plus tard, épouse Adrien Gastambide.
- ↑ Constant Say (1816-1871), qui épouse Émilie Wey en 1844.
- ↑ Léonide Duval (1814-1885), qui a épousé Alphonse Dupont en 1832.
- ↑ La sœur d’Eugénie habite rue Saint-Victor avec son mari Louis Daniel Constant Duméril et ses enfants Caroline et Léon.
- ↑ Cimetière parisien.
- ↑ L’Opéra-Comique, issu des troupes de la foire Saint-Germain au début du XVIIIe siècle, devenu un temps « Théâtre-Italien », s’installe en 1783 à son actuel emplacement. Cette première « salle Favart » (du nom d’un auteur à succès du XVIIIe siècle) est détruite par un incendie en janvier 1838. Elle est reconstruite en 1840.
- ↑ Le fils d’Auguste l’aîné, Charles Auguste Duméril, habite Arras.
Notice bibliographique
D’après le livre de copies : lettres de Monsieur Auguste Duméril, 1er volume, « Lettres particulières d’Auguste à Eugénie et d’Eugénie à Auguste, du 26 Août 1842, au 22 Avril 1843, et lettres de Félicité à Eugénie et d’Eugénie à Félicité dans lesquelles ces lettres particulières étaient toujours envoyées », p. 244-261
Pour citer cette page
« Mardi 14 et mercredi 15 mars 1843. Lettre d’Auguste Duméril (Paris) à sa cousine et fiancée Eugénie Duméril (Lille) », Une correspondance familiale (D. Poublan et C. Dauphin eds.), https://lettresfamiliales.ehess.fr/w/index.php?title=Mardi_14_et_mercredi_15_mars_1843&oldid=57251 (accédée le 21 décembre 2024).
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