Paris : adresses de la famille Duméril

De Une correspondance familiale

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Lieux de résidence et d'activité de la famille Duméril - Cartographie d'Anne Varet-Vitu d'après un document de 1818 exposé au Musée de l'Assistance publique à Paris


André Marie Constant Duméril quitte sa ville natale d’Amiens pour Rouen en 1791, puis entre à l’Ecole de santé de Paris en 1795. Il ne quitte plus la capitale, occupant avec sa famille plusieurs appartements successifs (pour se rapprocher de ses lieux de travail), avant de s’installer au Jardin des Plantes.

1795 : rue de Gaillon (lettre du 21 février 1795-B)

1811 : rue de l’Estrapade

1813 : André Marie Constant Duméril déménage au 180 rue Montmartre pour se rapprocher de l’hospice Saint-Laurent. Sa belle-mère, Marie Castanet, veuve de Daniel Delaroche, vient habiter le même immeuble (lettre du 31 janvier 1813) et sa sœur Elisabeth Castanet quitte son petit appartement 2 rue Favart pour s’installer chez elle.

1814 : Elisabeth Castanet quitte la maison de sa sœur pour le 4 faubourg Montmartre.

1815 : 3 rue du Faubourg Poissonnière. Marie Castanet habite là aussi. Alphonse Brot décrit ainsi le quartier en 1844 : « Le faubourg Poissonnière a une physionomie qui lui est propre. Tous les éléments dont se compose la population d’une grande ville s’y trouvent réunis. Il n’est pas exclusivement livré au commerce comme les faubourgs Saint-Denis et Saint-Martin ; à l’industrie, comme les faubourgs Saint-Antoine et Saint-Marceau ; à la haute finance, comme la Chaussée-d’Antin ; à l’aristocratie de fraîche date, comme le faubourg Saint-Honoré ; à l’aristocratie de vieille roche, comme le faubourg Saint-Germain. Il est tout et il n’est rien ; un élément y domine pourtant : la riche bourgeoisie y tient le haut du pavé. Il est tranquille sans être triste, animé sans être bruyant. On sent circuler la vie, mais une vie sans passions, sans orages. Enfin avec l’abattoir de la rue Rochechouart, le Conservatoire et l’usine à gaz, il éclaire, nourrit et amuse une partie de Paris. Est-il beaucoup de faubourgs aussi bien partagés ? » (Les Rues de Paris, ouvrage illustré, « rédigé par l’élite de la littérature contemporaine sous la direction de Louis Lurine »).

1830 : Jardin des Plantes, 7 rue Cuvier. André Marie Constant Duméril conserve le Faubourg Poissonnière pour sa clientèle médicale.

1833 : en juin, changement de maison. Louis Daniel Constant Duméril et son épouse Félicité habitent d’abord avec les parents Duméril, avant de s’installer rue Saint-Victor puis quai de Béthune.

1843 : Auguste Duméril et son épouse Eugénie vont vivre au Jardin des Plantes avec les parents (lettre 21 février 1843)

1851 : Louis Daniel Constant Duméril doit se rapprocher du centre-ville pour ses affaires : ils occupent un appartement 32 boulevard Poissonnière. Ils le quittent pour la rue de la Femme sans Tête (1854) puis pour le 9 rue des Lions-Saint-Paul (1857).

1852 : après la mort de sa femme Alphonsine Delaroche, André Marie Constant Duméril vit au Jardin des Plantes chez son fils Auguste, 13 rue Cuvier.

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Plan de Paris (1818).jpg


Pour citer cette page

« Paris : adresses de la famille Duméril », Une correspondance familiale (D. Poublan et C. Dauphin eds.), URI: https://lettresfamiliales.ehess.fr/w/index.php?title=Paris_:_adresses_de_la_famille_Dum%C3%A9ril&oldid=31291 (accédée le 14 novembre 2024).

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