Chaussier, François (1746-1828)

De Une correspondance familiale

André Marie Constant Duméril cite Chaussier parmi ses professeurs à l’école de Santé en 1795, où il enseigne l’anatomie et la physiologie. François Chaussier étudie la médecine à Paris, où il est le prosecteur de Sabatier, puis se fixe à Dijon, sa ville natale où il exerce comme médecin des prisons, médecin de l’hôpital, puis professeur d’anatomie (1780). Appelé à Paris par Fourcroy en 1794, il participe à la création des Écoles de santé. André Marie Constant Duméril signale en 1795 qu’il prépare ses leçons d’anatomie.

En 1804, Chaussier est médecin en chef de la Maternité, et professeur de chimie à l’Ecole polytechnique. Il collabore, avec Corvisart, Boyer et Hallé à la Société médicale d’émulation. Il fait partie de la commission, nommée par le ministre de l’Intérieur en octobre 1810 pour étudier les « remèdes secrets » ; il y côtoie André Marie Constant Duméril, Jean Jacques Menuret, Nicolas Deyeux. Il partage avec André Marie Constant Duméril la tournée des jurys de médecine (1812). Outre la rédaction de nombreux mémoires, dont les Tables synaptiques (1799-1826), il publie en 1824 un Manuel médico-légal des poisons.

Il est révoqué sous la Restauration (1822). André Marie Constant Duméril prononce à sa mort un discours, qui est publié.



Pour citer cette page

« Chaussier, François (1746-1828) », Une correspondance familiale (D. Poublan et C. Dauphin eds.), URI: https://lettresfamiliales.ehess.fr/w/index.php?title=Chaussier,_Fran%C3%A7ois_(1746-1828)&oldid=41695 (accédée le 25 avril 2024).

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