Voir la source de Chaussier, François (1746-1828)


André Marie Constant [[Duméril, François Jean Charles (1733-1823) et ses descendants|Duméril]] cite Chaussier parmi ses professeurs à l’[[École de santé de Paris, Faculté de médecine de Paris, Société de l’École de médecine|é]][[École de santé de Paris, Faculté de médecine de Paris, Société de l’École de médecine|cole de Santé]] en 1795, où il enseigne l’anatomie et la physiologie. François Chaussier étudie la médecine à Paris, où il est le prosecteur de [[Sabatier, Raphaël Bienvenu (1732-1811)|Sabatier]], puis se fixe à Dijon, sa ville natale où il exerce comme médecin des prisons, médecin de l’hôpital, puis professeur d’anatomie (1780). Appelé à Paris par [[Fourcroy, Antoine François (1755-1809)|Fourcroy]] en 1794, il participe à la création des Écoles de santé. André Marie Constant [[Duméril, François Jean Charles (1733-1823) et ses descendants|Duméril]] signale en 1795 qu’il prépare ses leçons d’anatomie.

En 1804, Chaussier est médecin en chef de la Maternité, et professeur de chimie à l’[[Ecole polytechnique (Paris)|Ecole polytechnique]]. Il collabore, avec [[Corvisart, Jean Nicolas des Marets (1755-1821)|Corvisart]], [[Boyer, Alexis (1757-1833)|Boyer]] et [[Hallé, Jean Noël (1754-1822)|Hallé]] à la Société médicale d’émulation. Il fait partie de la commission, nommée par le ministre de l’Intérieur en octobre 1810 pour étudier les « remèdes secrets » ; il y côtoie André Marie Constant [[Duméril, François Jean Charles (1733-1823) et ses descendants|Duméril]], Jean Jacques [[Menuret de Chambaud, Jean Jacques (1733-1815)|Menuret]], Nicolas [[Deyeux, Nicolas (1745-1837)|Deyeux]]. Il partage avec André Marie Constant [[Duméril, François Jean Charles (1733-1823) et ses descendants|Duméril]] la tournée des jurys de médecine (1812). Outre la rédaction de nombreux mémoires, dont les ''Tables synaptiques'' (1799-1826), il publie en 1824 un ''Manuel médico-légal des poisons.''

Il est révoqué sous la Restauration (1822). André Marie Constant [[Duméril, François Jean Charles (1733-1823) et ses descendants|Duméril]] prononce à sa mort un discours, qui est publié.
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