Samedi 16 novembre 1912
Lettre d’Émilie Mertzdorff, épouse de Damas Froissart (Douai), à son fils Louis Froissart (Paris)
Commandant Froissart
94, Grande-Rue
Montreuil-sur-Mer
Le 16 Novembre[1]
Mon cher Louis,
J’ai écrit à Thiéry et S.[2] pour qu’on t’apporte des échantillons de pardessus.
J’espère que ton voyage s’est bien fait et que ton papa[3] n’a pas eu le temps de s’alarmer de ton retard.
Jeanne[4] n’est arrivée qu’à 10h30, elle a eu le malheur de passer par Arras ! et on a été 3 fois à Brimeux pour la chercher !
Journée très tranquille, le seul événement est la visite de M. de Calonne[5]. Georges[6] travaille à l’auto et Defoort[7] dérouille et graisse les bicyclettes. Il ira demain à Dommartin pour aider Albert[8] à faire les terrassements dans le jardin de Jacques[9] et y restera probablement plusieurs jours.
Je ne vais pas m’attarder à causer avec toi ce soir ; je t’embrasse tendrement, mon cher enfant, et te redis combien j’ai été heureuse de te voir quelques jours.
Émilie
Michel et Pierre[10] sont installés à l’hôtel de Fleurus, 3 rue de Fleurus.
Voilà un papier qui rappelle des souvenirs[11] !
Notes
- ↑ L'en-tête est imprimé (voir note 11).
- ↑ Thiéry et Sigrand, magasin de vêtements.
- ↑ Damas Froissart.
- ↑ Jeanne Veillet, employée chez les Froissart.
- ↑ Louis de Calonne d'Avesnes.
- ↑ Georges Bénard.
- ↑ Georges Defoort, employé chez les Froissart.
- ↑ Albert Bruche.
- ↑ Jacques Froissart ?
- ↑ Michel et Pierre Froissart.
- ↑ Damas Froissart s’était installé à cette adresse à Montreuil pour la campagne électorale de 1910.
Notice bibliographique
D’après l’original.
Pour citer cette page
« Samedi 16 novembre 1912. Lettre d’Émilie Mertzdorff, épouse de Damas Froissart (Douai), à son fils Louis Froissart (Paris) », Une correspondance familiale (D. Poublan et C. Dauphin eds.), https://lettresfamiliales.ehess.fr/w/index.php?title=Samedi_16_novembre_1912&oldid=56451 (accédée le 18 décembre 2024).
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