Rullier, P. (mort en 1837)

De Une correspondance familiale

Dans une lettre de 1819 à son mari André Marie Constant Duméril, Alphonsine Delaroche associe les noms de trois médecins, MM. Cloquet, Guersant et Rullier qui visitent ses malades.

Le discours d’Adelon, prononcé au nom de l’Académie royale de médecine à la mort de Rullier en 1837, précise qu’il « arriva à l’Ecole de santé de Paris dans le temps où y fleurissait dans la médecine Corvisart et Pinel ; dans la chirurgie Lassus, Boyer et Dubois. » Ses maîtres sont Bichat, Chaussier et Hallé. Durant 6 ans, Rullier est aide puis prosecteur d’anatomie à l’Ecole de santé. Il devient ensuite chef de clinique. Il soutient en 1808 sa thèse : Recherches, observations et propositions sur quelques sujets de médecine et de chirurgie. (Emploi des opérations de la chirurgie dans le traitement du goître)

Collaborateur du chirurgien Dupuytren, il enseigne avec lui anatomie et physiologie. Au concours pour la place de chef de travaux anatomiques la Faculté de médecine de Paris (lors de la succession de Dupyutren), c’est Béclart qui est lauréat, devançant en particulier Rullier et Cloquet. Enseignant, Rullier est également praticien : il est médecin à Bicêtre puis à l’hôpital de la Charité, où il se montre très actif pendant le choléra de 1832.



Pour citer cette page

« Rullier, P. (mort en 1837) », Une correspondance familiale (D. Poublan et C. Dauphin eds.), URI: https://lettresfamiliales.ehess.fr/w/index.php?title=Rullier,_P._(mort_en_1837)&oldid=42264 (accédée le 29 mars 2024).

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