Gourdin, François Philippe (1739-1825)

De Une correspondance familiale

André Marie Constant Duméril, lorsqu’il est à Rouen en 1791-1792, herborise avec « avec dom Gourdin de Noyon » (lettre du 18 août 1791) et le fréquente à l'Académie des sciences, belles-lettres et arts de Rouen. Il signale qu’il est de huit académies dont celles de Londres, de Stockholm, de Caen et bibliothécaire en chef de l’académie de Rouen. Duméril reçoit son appui (lettres du 18 novembre 1791 et du 10 septembre 1792).

François Philippe Gourdin, né à Noyon, Bénédictin et érudit, est avant la Révolution bibliothécaire de l’abbaye de Saint-Ouen de Rouen et professeur de rhétorique. Il devient le premier bibliothécaire de la nouvelle bibliothèque municipale constituée à Rouen.

André Marie Constant Duméril annonce à son père la visite de Dom Gourdin et du peintre Le Carpentier chargés de « ramasser tous les tableaux qui se trouvent [dans le département] ainsi que les livres ». Il fait allusion à la tournée de « confiscations révolutionnaires » que les deux hommes sont chargés d’effectuer par la Convention (lettre du 21 septembre 1791-A).

François Philippe Gourdin est l’auteur d'essais et d'études dans des domaines divers, d'inventaires et de catalogues de bibliothèques. Citons : L'homme sociable, ou Réflexions sur l'esprit de société (Amsterdam, 1767) ; Nos après-dînées à la campagne (Rouen, 1772) ; Considérations philosophiques sur l'action de l'orateur, précédées de recherches sur la mémoire (1775).



Pour citer cette page

« Gourdin, François Philippe (1739-1825) », Une correspondance familiale (D. Poublan et C. Dauphin eds.), URI: https://lettresfamiliales.ehess.fr/w/index.php?title=Gourdin,_Fran%C3%A7ois_Philippe_(1739-1825)&oldid=62105 (accédée le 23 novembre 2024).

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