Voir la source de Gourdin, François Philippe (1739-1825)


André Marie Constant [[Duméril, André Marie Constant (1774-1860)|Duméril]], lorsqu’il est à Rouen en 1791-1792, herborise avec « avec dom Gourdin de Noyon » (lettre du [[Jeudi 18 août 1791|18 août 1791]]) et le fréquente à l'[[Académie de Rouen, Société d’émulation de Rouen|Académie]] des sciences, belles-lettres et arts de Rouen. Il signale qu’il est de huit académies dont celles de Londres, de Stockholm, de Caen et bibliothécaire en chef de l’académie de Rouen. [[Duméril, André Marie Constant (1774-1860)|Duméril]] reçoit son appui (lettres du [[Vendredi 18 novembre 1791|18 novembre 1791]] et du [[Lundi 10 septembre 1792|10 septembre 1792]]).

François Philippe Gourdin, né à Noyon, Bénédictin et érudit, est avant la Révolution bibliothécaire de l’abbaye de Saint-Ouen de Rouen et professeur de rhétorique. Il devient le premier bibliothécaire de la nouvelle bibliothèque municipale constituée à Rouen.

André Marie Constant [[Duméril, François Jean Charles (1733-1823) et ses descendants|Duméril]] annonce à son père la visite de Dom Gourdin et du peintre [[Le Carpentier, Charles Louis François (1744-1822)|Le Carpentier]] chargés de « ramasser tous les tableaux qui se trouvent [dans le département] ainsi que les livres ». Il fait allusion à la tournée de « confiscations révolutionnaires » que les deux hommes sont chargés d’effectuer par la Convention (lettre du [[Mercredi 21 septembre 1791 (A)|21 septembre 1791-A]]).

François Philippe Gourdin est l’auteur d'essais et d'études dans des domaines divers, d'inventaires et de catalogues de bibliothèques. Citons : ''L'homme sociable, ou Réflexions sur l'esprit de société'' (Amsterdam, 1767) ; ''Nos après-dînées à la campagne'' (Rouen, 1772) ; ''Considérations philosophiques sur l'action de l'orateur'', précédées de recherches sur la mémoire (1775).

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