Vendredi 23 janvier 1795, 4 pluviôse an III
Lettre d’André Marie Constant Duméril (Rouen) à sa mère Rosalie Duval (Amiens)
n°81
Rouen le 4 Pluviôse
Maman,
Je pars demain pour Paris[1], par la diligence de 10h du matin. J'y serai rendu le six vers 2 h après midi. J'ai été considérablement occupé ces jours-ci. Qu'on est riche quand on déménage ! mais aussi qu'il en coûte cher pour remuer de place, ou se faire remuer. J'aurai pour près de 60ll de port de mes hardes, livres, et ossements : ce ne sont pas des miens dont je veux parler ; on ne les emballe pas encore. Je me suis occupé de M. Brasseur[2], Aujourd'hui j'aurai son affaire en poche. Le Citoyen Baudelocque dont j'ai eu occasion de parler à papa[3] est adjoint au professeur d'accouchement Alphonse Leroy : j'ai pour là-bas beaucoup de recommandations, de loin, tout est beau. C'est pourquoi je ne vous parlerai de tout cela que lorsque j'aurai vu de quel bois l'on se chauffe, et avec lequel on chauffe les autres.
Adieu embrassez votre fils
Constant Duméril
Je suis payé et ai payé.
Notes
Notice bibliographique
D’après le livre des Lettres de Monsieur Constant Duméril, 1er volume, p. 171-172
Pour citer cette page
« Vendredi 23 janvier 1795, 4 pluviôse an III. Lettre d’André Marie Constant Duméril (Rouen) à sa mère Rosalie Duval (Amiens) », Une correspondance familiale (D. Poublan et C. Dauphin eds.), https://lettresfamiliales.ehess.fr/w/index.php?title=Vendredi_23_janvier_1795,_4_pluvi%C3%B4se_an_III&oldid=59614 (accédée le 21 novembre 2024).
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