Samedi 19 mars 1910

Vendredi 3 décembre 1909 Vendredi 8 et samedi 9 avril 1910

Lettre d’Émilie Mertzdorff, épouse de Damas Froissart (Montreuil-sur-Mer), à son fils Louis Froissart

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Montreuil 19 Mars

Mon cher petit Louis,

Je sais que Mad^eleine t’a mis au courant de ce que nous faisons. C’est effrayant la besogne qu’a ton papa.

Auj^ourd’hui pourtant c’est une journée relativement tranquille, ton papa reste ici à cause du marché qui attire beaucoup de monde. Nous sommes venues le rejoindre ce matin et avons passé la journée ici.

La maison de M^me Trédez est louée 94 Grande Rue et c’est désormais l’adresse de ton papa.

Nous attendons ce soir Henri qui vient s’entendre avec lui sur le jour où il devra venir définitivement. Il amènera alors Lucie, ses filles, ses domestiques et son cheval. Nous aurons donc une bien agréable réunion à Pâques et je crois que toute cette agitation vous amusera.

Néanmoins, mon pauvre petit, je suis toute triste de t’avoir quitté et d’avoir dû raccourcir de 2 mois le temps que nous devions passer avec toi ! J’ai bien pensé à toi hier soir et ce matin à 5^h1/2 quand tu as dû te lever !

Je fais venir Françoise Lundi car Lucie ne pourra amener son monde que le Lundi de Pâques. Je mettrai ici Louise et Georges et Françoise fera notre fricot à Brunehautpré.

Je t’embrasse tendrement, cher enfant, ton papa prend le temps d’en faire autant.

Émilie

Nous avons été hier à Bamières. Mad^eleine et [  ].

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Notice bibliographique

D’après l’original.

Pour citer cette page

« Samedi 19 mars 1910. Lettre d’Émilie Mertzdorff, épouse de Damas Froissart (Montreuil-sur-Mer), à son fils Louis Froissart », Une correspondance familiale (D. Poublan et C. Dauphin eds.), https://lettresfamiliales.ehess.fr/w/index.php?title=Samedi_19_mars_1910&oldid=56408 (accédée le 15 novembre 2024).

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