Mirbel, Charles François Brisseau de (1776-1854)
Mirbel, botaniste et homme politique, évolue dans le même milieu scientifique qu’André Marie Constant Duméril : à 20 ans, Mirbel devient aide-naturaliste au Muséum national d’histoire naturelle de Paris. En 1803, il obtient le poste d'intendant des jardins du Château de Malmaison. Il publie divers ouvrages sur la physiologie végétale ; une polémique avec Alexandre Brongniart sur la physique végétale (1830) ; avec Lamarck, l’Histoire naturelle des végétaux (1803) ; avec Lamarck et Achille Richard, la Physique végétale (1832). Ses discours aux funérailles de Antoine Laurent de Jussieu (1748-1836) et de René Louis Desfontaines (1750-1833) sont également publiés.
En 1808, après la mort de Ventenat (section botanique), il est élu à l'Académie des sciences (contre de Candolle) et obtient la chaire de botanique de la Sorbonne. Dans ce monde universitaire, André Marie Constant Duméril le côtoie (lettre du 2 mai 1809). À la Restauration, son ami Elie Decazes, alors ministre de l'Intérieur, lui offre un poste de secrétaire général. Mais la chute du gouvernement en 1829 marque la fin de ses ambitions politiques et il retrouve une chaire au Muséum.
Pour citer cette page
« Mirbel, Charles François Brisseau de (1776-1854) », Une correspondance familiale (D. Poublan et C. Dauphin eds.), URI: https://lettresfamiliales.ehess.fr/w/index.php?title=Mirbel,_Charles_Fran%C3%A7ois_Brisseau_de_(1776-1854)&oldid=42117 (accédée le 21 novembre 2024).
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