Voir la source de Mirbel, Charles François Brisseau de (1776-1854)


Mirbel, botaniste et homme politique, évolue dans le même milieu scientifique qu’André Marie Constant [[Duméril, André Marie Constant (1774-1860)|Duméril]] : à 20 ans, Mirbel devient aide-naturaliste au [[Muséum, Jardin des Plantes, Jardin du roi, Cabinet d’Histoire naturelle du roi|Muséum]] national d’histoire naturelle de Paris. En 1803, il obtient le poste d'intendant des jardins du Château de Malmaison. Il publie divers ouvrages sur la physiologie végétale ; une polémique avec Alexandre [[Brongniart, Alexandre (1770-1847) et ses descendants|Brongniart]] sur la physique végétale (1830) ; avec [[Lamarck, Jean Baptiste de Monet de (1744-1829)|Lamarck]], l’''Histoire naturelle des végétaux'' (1803) ; avec [[Lamarck, Jean Baptiste de Monet de (1744-1829)|Lamarck]] et Achille Richard, la ''Physique végétale'' (1832). Ses discours aux funérailles de Antoine Laurent de [[Jussieu, Antoine Laurent de (1748-1836) et ses proches|Jussieu]] (1748-1836) et de René Louis [[Desfontaines, René Louiche (1750-1833)|Desfontaines]] (1750-1833) sont également publiés.

En 1808, après la mort de Ventenat (section botanique), il est élu à l'[[Institut national, Académie des sciences|Académie des sciences]] (contre de [[De Candolle, Torras et Varnier (familles)|Candolle]]) et obtient la chaire de botanique de la Sorbonne. Dans ce monde universitaire, André Marie Constant [[Duméril, André Marie Constant (1774-1860)|Duméril]] le côtoie (lettre du [[Mardi 2 mai 1809|2 mai 1809]]). À la Restauration, son ami Elie Decazes, alors ministre de l'Intérieur, lui offre un poste de secrétaire général. Mais la chute du gouvernement en 1829 marque la fin de ses ambitions politiques et il retrouve une chaire au [[Muséum, Jardin des Plantes, Jardin du roi, Cabinet d’Histoire naturelle du roi|Muséum]].
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