Lundi 28 juillet 1800, 9 thermidor an VIII
Lettre d’André Marie Constant Duméril (Paris) à son père François Jean Charles Duméril (Amiens)
n° 126
Paris le 9 Thermidor an 8e
J’avais écrit à M. Dejean[1] : je suis fâché d’avoir oublié de vous le mander. je n’ose pas croire que la lettre qu’il pourrait écrire arrive encore à temps. Il n’y a aucunement de la faute de Cambacérès dans les nominations. le Citoyen Chaptal en a l’intime conviction. Sur les reproches (voilà ses expressions) que lui faisait ce conseiller d’Etat, le Consul lui a répondu : comment peut-il se faire que je sois maintenant trompé. à chacune des nominations j’appelle auprès de moi les membres du corps législatif, du tribunat, du Sénat, du conseil qui ont des connaissances locales. On ne m’a fait aucune objection sur la liste, aucune réclamation, je n’ai pu ni dû y faire aucun changement. Il est certain maintenant que votre déplacement s’est opéré dans les bureaux du ministre[2]. Avant un mois peut-être, nous nous embrasserons, en attendant chargez-vous je vous prie de ma procuration Osculifère[3] auprès de maman[4].
Votre fils
C. Duméril.
Notes
Notice bibliographique
D’après l’original (il existe également une copie dans le livre des Lettres de Monsieur Constant Duméril, 2ème volume, p. 78-79)
Pour citer cette page
« Lundi 28 juillet 1800, 9 thermidor an VIII. Lettre d’André Marie Constant Duméril (Paris) à son père François Jean Charles Duméril (Amiens) », Une correspondance familiale (D. Poublan et C. Dauphin eds.), https://lettresfamiliales.ehess.fr/w/index.php?title=Lundi_28_juillet_1800,_9_thermidor_an_VIII&oldid=40486 (accédée le 22 décembre 2024).
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