Abrial, André Joseph (1750-1828)

De Une correspondance familiale

En 1800-1801 « le ministre » [de la Justice] est sollicité pour intervenir en faveur de François Jean Charles Duméril : il s’agit d’André Joseph Abrial.

Originaire d’Annonay, en Vivarais, André Joseph Abrial entre dans la magistrature puis devient avocat au Parlement de Paris. En 1791, il est nommé commissaire du roi au tribunal de Paris, puis au tribunal de cassation. Il conserve cette fonction pendant tout le cours de la Révolution, hormis les quelques semaines qu’il passe à Naples en 1799, envoyé par le Directoire en qualité de commissaire civil et politique pour organiser les forces armées. Il est nommé ministre de la Justice (25 décembre 1799 - 14 septembre 1802), mais Cambacérès garde la haute main sur ce domaine. Le père d’André Marie Constant Duméril s’adresse aux deux pour devenir substitut du Commissaire du Gouvernement près le tribunal criminel.

Sénateur, grand-officier de la Légion d'Honneur (1804), comte d'Empire (1808), Abrial vote cependant en 1814 la déchéance de Napoléon. Il est nommé pair de France et son fils André Pierre Étienne maître des requêtes honoraire au Conseil du Roi, ce qui leur vaut des articles dans le Dictionnaire des Girouettes.



Pour citer cette page

« Abrial, André Joseph (1750-1828) », Une correspondance familiale (D. Poublan et C. Dauphin eds.), URI: https://lettresfamiliales.ehess.fr/w/index.php?title=Abrial,_Andr%C3%A9_Joseph_(1750-1828)&oldid=41519 (accédée le 15 novembre 2024).

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