Lundi 18 octobre 1909

De Une correspondance familiale



Lettre en allemand d’Émilie Mertzdorff, épouse de Damas Froissart (Brunehautpré), à son fils Louis Froissart (Douai) – avec une proposition de traduction


Fs1909-10-18-Em Froissart-pages1-4-EN ALLEMAND.jpg Fs1909-10-18-Em Froissart-pages2-3-EN ALLEMAND.jpg


Brunehautpré 18 8bre

Mein lieber Ludwig,

Ich habe solche hässlich Hemde aus Bon Marché erhalten, dass ich sie zurückgesendet habe und andere bestellt. Aber obwohl ich sie derzeit nach Douai schicken lassen, so werden sie dereinst nach einigen tagen ankommen.

Da du so elend bist, so sende ich diese durch die Post ein neues Hemd dass ich noch in deinem Schrank gefunden habe.

Madeleine hat heute Morgen deinem Brief erhalten und mir dein Bulletin gegeben, [> ich auf deine Commission gemacht. ?? [Guy] [ ] mein herzlichstes Lob für deine guten taten. Die [Schätze] sind noch nicht entzückend, aber wann du in deinen Sektion eine gute Stelle hast, so ist es schon gut.

Glücklicherweise ist deine Nichte nicht so hässlich, als du es gemeint hast.

Anne-Marie hat sie sehr lieb und will die ganze Zeit mit der kleinen Schwester bleiben.

Zeit Freitag Abend sind wir zu Brunehautpré zurück gekommen. Gestern gingen wir nach Bamières wo wir Max getroffen haben. Die arme [ ] Eudoxie hat jetzt Rheumatismus (rhumatismes) im Rücken, schultern und Hals, sie leidet sehr und hatte mehr Fieber. Man hat fest ein Haus in Cannes gemietet und man wird aus Bamières gleich nach der Hochzeit abreisen.

Du fragst du wirst Donnerstag ausgefahren? Warum Donnerstag? Ich hatte schon den Vorschlag gemacht (Sonntag nach Douai zu reisen um dich Sonntag ausgehen zu lassen).

Wäre es nicht besser so? Françoise sera peut-être à Douai demain jusqu’à jeudi soir.

Ich Küsse dich herzlich, liebes Kind und gebe dir Erlaubnis alle die Fehler meines Briefes zu korrigieren du wirst sie mir Sonntag zeigen.

  • Traduction proposée :

Brunehautpré 18 8bre[1]

Mon cher Louis,

J'ai reçu du Bon Marché des chemises tellement moches que je les ai renvoyées et j'en ai commandé d'autres. Mais même si je les fais envoyer maintenant à Douai, elles arriveront un jour trop tard. Puisque tu es si misérable, je t'envoie par la poste une chemise neuve que j'ai encore trouvée dans ton placard.

Madeleine[2] a reçu ta lettre ce matin et m'a donné ton bulletin, [ta commission est faite]. [Guy[3]] te félicite chaleureusement pour tes bonnes notes. [Les notes ne sont pas encore merveilleuses], mais si tu as une bonne position dans ta section, ça va.

Heureusement, ta nièce[4] n'est pas aussi laide que tu le penses. Anne Marie[5] l'aime beaucoup et veut rester avec sa petite sœur tout le temps.

Vendredi soir nous sommes rentrés [à temps] à Brunehautpré. Hier nous sommes allés à Bamières où nous avons rencontré Max[6]. La pauvre Eudoxie[7] a maintenant des rhumatismes dans le dos, les épaules et le cou, elle souffre beaucoup, [en plus] elle a de la fièvre. Ils ont loué une maison à Cannes et quitteront Bamières immédiatement après le mariage.

Tu demandes si tu sortiras jeudi ? Pourquoi jeudi ? J'avais déjà fait la suggestion d’aller à Douai dimanche pour que tu puisses sortir dimanche. Ne serait-ce pas mieux ainsi ? Françoise[8] sera peut-être à Douai demain jusqu’à jeudi soir.

Je t'embrasse tendrement, cher enfant, et te donne la permission de corriger toutes les fautes dans ma lettre.

Émilie  


Notes

  1. Lettre non datée, à situer à la suite de celle du 9 octobre 1909.
  2. Madeleine Froissart.
  3. Probablement Guy de Place.
  4. Suzanne Degroote, née le 5 octobre 1909.
  5. Anne Marie Degroote.
  6. Maximilien Froissart, qui épousera Cécile Dambricourt le 4 novembre 1909.
  7. Eudoxie Dambricourt, épouse de Paul Froissart et mère de Max.
  8. Françoise Maurise Giroud, veuve de Jean Marie Cottard, employée par les Froissart à Douai.

Notice bibliographique

D’après l’original.


Pour citer cette page

« Lundi 18 octobre 1909. Lettre en allemand d’Émilie Mertzdorff, épouse de Damas Froissart (Brunehautpré), à son fils Louis Froissart (Douai) – avec une proposition de traduction », Une correspondance familiale (D. Poublan et C. Dauphin eds.), https://lettresfamiliales.ehess.fr/w/index.php?title=Lundi_18_octobre_1909&oldid=56406 (accédée le 19 avril 2024).

D'autres formats de citation sont disponibles sur la page page dédiée.

La valeur d’entrée wikipage est vide (par ex. <code>, [[]]</code>) et ne peut donc pas être utilisée comme nom ou partie d’une condition de requête.