Grandidier, Alfred (1836-1921), son frère Ernest (1833-1912) et leurs proches

De Une correspondance familiale


Familles Grandidier et Vergé


En 1858 André Marie Constant Duméril et son fils Auguste Duméril sont en relation épistolaire avec M. Grandidier père et ses deux fils, Ernest (1833-1912) et Alfred (1836-1921), à propos des collections du Muséum. Les Grandidier font également partie des relations des Milne-Edwards et des Desnoyers.

Jacques Louis Grandidier, notaire à Paris, est maire de Fleury Mérogis où il devient propriétaire du château. En 1832 il épouse en premières noces, à Paris, Marie Anne Christine Delalevée (1813-avant 1841), mère de ses deux fils, Ernest et Alfred. Il épouse en secondes noces, en 1841, à Paris, Henriette Cardon.

En 1857 Ernest Grandidier est juriste. Âgé de 24 ans, entreprend un voyage scientifique autour du monde, accompagné de son jeune frère Alfred et de l'astronome, physicien et géologue Jules Janssen (1824-1907) – mais celui-ci, malade, doit rentrer en France au bout de six mois. Parcourant l'Amérique du Sud jusqu’en 1859, ils rassemblent d'importantes collections qui sont analysées, en 1860, par Ernest Grandidier ; ils ramènent aussi des photographies, actuellement conservées à la BNF. Les deux frères se séparent alors.
Ernest Grandidier part en Chine. Explorateur naturaliste, collectionneur d’œuvres d'art, de livres puis de céramiques extrême-orientales, il est le premier conservateur en chef de la céramique chinoise au Musée du Louvre (1894-1912). Il est auditeur au Conseil d'État (1860-1870). Ernest Grandidier est maire de Fleury-Mérogis de 1871 à 1888.
Ernest Grandidier s’est marié deux fois et a été deux fois veuf (lettre du 20 octobre 1877).

Alfred Grandidier, géographe et naturaliste, explore Madagascar (1865-1870), cartographie l'île et publie de nombreux ouvrages sur ses diverses richesses – la publication est achevée par son fils Guillaume Grandidier. Il a publié des Observations sur les aepyornis de Madagascar (1894) avec Alphonse Milne-Edwards, et à la mort de celui-ci en 1900, une monographie sur lui. Alfred Grandidier est membre de l'Académie des sciences (1885) et président de la Société de géographie (1901-1905). Son mariage avec Jeanne Louise Marie Vergé (née en 1846) est signalé dans la lettre du 28 juin 1872.

Jeanne Louise Marie Vergé est la fille de Charles Henri Vergé, né en 1810, décédé le 26 août 1890 (lettre du 30 août 1890). Charles Henri Vergé est un juriste, collaborateur et le continuateur d'Édouard Dalloz, auteur des Codes annotés, et l'éditeur de plusieurs ouvrages de référence en matière de droit et de jurisprudence. Charles Henri Vergé et son épouse Joséphine Le Roulx de La Ville (née en 1821) ont trois enfants : Jeanne Louise Marie Vergé, et deux garçons, Charles Vergé (né en 1851), Vice-président de la Compagnie des Chemins de Fer d'Orléans, entré au Conseil d’État en 1873, démissionnaire en 1892 (la lettre du vendredi 20 juillet 1894 fait allusion à cet épisode) et Henri Vergé (1855-1915).

Le couple Grandidier-Vergé a deux enfants :

- Guillaume Grandidier (1873-1957)

- Gilberte Grandidier (1877-1958) qui épouse le 25 juillet 1901 Henry de Guillebon (1872-1946) ; ils ont quatre enfants.



Pour citer cette page

« Grandidier, Alfred (1836-1921), son frère Ernest (1833-1912) et leurs proches », Une correspondance familiale (D. Poublan et C. Dauphin eds.), URI: https://lettresfamiliales.ehess.fr/w/index.php?title=Grandidier,_Alfred_(1836-1921),_son_fr%C3%A8re_Ernest_(1833-1912)_et_leurs_proches&oldid=52293 (accédée le 18 avril 2024).

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