Dimanche 4 août 1872
Lettre d’Eugénie Desnoyers, épouse de Charles Mertzdorff (Launay) à sa sœur Aglaé Desnoyers, épouse d’Alphonse Milne-Edwards (Paris)
Dimanche soir
Ma chère Gla,
Je te reconnais dans ta dépêche et nous[1] suivrons en tout ton programme, où ton dévouement veut nous aplanir toutes les petites difficultés, nous nous laisserons faire et t'arriverons Mercredi soir à Port-en-Bessin. Maman[2] rentrera Mercredi à Paris. Cette bonne [mère] est mieux ; elle compte travailler et s'occuper de Montmorency. Comme elle désire remporter sa machine à coudre, prends la tienne afin que nous puissions travailler, munis-toi aussi de fil.
Émilie[3] est dans une grande impatience de voir par elle-même cette maison merveilleuse. On souhaite que Jean[4] soit de la partie ; les paris sont ouverts. On se réjouit de se retrouver avec tante Aglaé.
Bonsoir ma Chérie, je t'aime comme tu le mérites et les miens pensent comme moi
Ta Nie.
Notes
- ↑ Eugénie Desnoyers, son époux Charles Mertzdorff, les petites Marie et Émilie Mertzdorff et leur bonne Cécile.
- ↑ Jeanne Target, épouse de Jules Desnoyers.
- ↑ Émilie Mertzdorff.
- ↑ Le petit Jean Dumas.
Notice bibliographique
D’après l’original
Pour citer cette page
« Dimanche 4 août 1872. Lettre d’Eugénie Desnoyers, épouse de Charles Mertzdorff (Launay) à sa sœur Aglaé Desnoyers, épouse d’Alphonse Milne-Edwards (Paris) », Une correspondance familiale (D. Poublan et C. Dauphin eds.), https://lettresfamiliales.ehess.fr/w/index.php?title=Dimanche_4_ao%C3%BBt_1872&oldid=56917 (accédée le 21 novembre 2024).
D'autres formats de citation sont disponibles sur la page page dédiée.