Vendredi 5 septembre 1817

De Une correspondance familiale

Lettre d’André Marie Constant Duméril (Paris) à son père François Jean Charles Duméril (Amiens)

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n° 241

Paris le Cinq Septembre 1817

C. DUMERIL, Membre de l’Académie Royale des Sciences de l’Institut, Professeur de la Faculté de Médecine et Secrétaire de la Société établie dans son sein, Médecin en chef de la Maison Royale de Santé, Président des Jurys de Médecine, etc. [1]

Mon cher père,

je viens d’arrêter la Convocation du jury de médecine à amiens pour le mercredi vingt-quatre de ce mois. j’espère arriver la veille avec ma femme et mon fils aîné[2], mais nous ne resterons que quatre jours pleins. je voudrais savoir si Montfleury[3] sera à amiens pour cette époque et s’il consent à remplir les fonctions de secrétaire. autrement j’emmènerais, ou plutôt je ferais venir monsieur jules Cloquet qui m’a témoigné le désir de m’accompagner dans ce voyage. il est nécessaire que je sache le plus tôt possible si Montfleury sera revenu à amiens pour l’époque indiquée et s’il se sent le courage de se dévouer à cette fonction, afin que d’ici à quelques jours je puisse prévenir monsieur jules.

je vous écris aujourd’hui un peu à la hâte afin que vous sachiez au moins par moi l’époque que j’ai indiquée ; mais je vous donnerai d’une manière plus positive le moment de notre départ et à peu près celui de notre arrivée.

mon petit Auguste[4] est légèrement indisposé ; mais j’espère que cela n’aura pas de suite. il était hier très bien. il s’est réveillé avec de la fièvre et il est resté accablé toute la journée. déjà, il y a une huitaine, il a eu une semblable indisposition qui n’a pas duré vingt-quatre heures. Sa mère qui avait le désir de l’emmener à Sceaux passer une huitaine de jours, projet qu’elle avait été dans le cas de remettre, est partie sans lui. si d’après ce que nous lui manderons l’enfant n’est pas mieux demain, elle reviendra, sinon je le lui conduirai dimanche.

Nous vous embrassons bien tendrement ainsi que ma mère[5] et toute la qui vous entoure.

Votre fils affectionné

C. Duméril


Notes

  1. L’en-tête est imprimé.
  2. Alphonsine Delaroche et Louis Daniel Constant Duméril.
  3. Florimond Duméril (le jeune) dit Montfleury, étudiant en médecine, neveu d’André Marie Constant Duméril.
  4. Auguste Duméril.
  5. Rosalie Duval.

Notice bibliographique

D’après l’original (il existe également une copie dans le livre des Lettres de Monsieur Constant Duméril, 3ème volume, p. 155-157)

Annexe

Monsieur Duméril père

A Amiens

Pour citer cette page

« Vendredi 5 septembre 1817. Lettre d’André Marie Constant Duméril (Paris) à son père François Jean Charles Duméril (Amiens) », Une correspondance familiale (D. Poublan et C. Dauphin eds.), https://lettresfamiliales.ehess.fr/w/index.php?title=Vendredi_5_septembre_1817&oldid=36063 (accédée le 20 avril 2024).

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