Mardi 4 juin 1867
Lettre de Charles Mertzdorff (Vieux-Thann) à son épouse Eugénie Desnoyers (Paris)
CHARLES MERTZDOFF
AU VIEUX-THANN
Haut-Rhin[1]
Chère Amie
Allant à Morschwiller ce matin, je ne saurais t'écrire bien au long. Hier nous[2] avons été à Wattwiller, voilà 15 jours que les bains sont ouverts & il y a encore personne aux bains. C'est inquiétant pour sa prospérité.
Je suis rentré un peu tard. me suis arrêté un peu au moulin, où je dois retourner demain. Demain je compte aller à Mulhouse, tu vois que je reste peu à la maison ; mais tu sais que ce n'est pas par goût.
A Cernay j'ai vu Marie Zurcher[3] qui a bien maigri & a perdu bonne partie de son rose. Par contre son mari est rayonnant. M. Legay va terminer son plan de salle à manger que l'on mettra à la poste ce midi, pour que tu le reçoives en même temps que la présente & avant ton départ pour Launay.
Je t'embrasse bien fort
ton Charles Mertzdorff
Mardi matin
Notes
Notice bibliographique
D’après l’original
Annexe
Madame Mertzdorff
chez Monsieur Jules Desnoyers
membre de l’Institut
57 rue Cuvier
Paris
Pour citer cette page
« Mardi 4 juin 1867. Lettre de Charles Mertzdorff (Vieux-Thann) à son épouse Eugénie Desnoyers (Paris) », Une correspondance familiale (D. Poublan et C. Dauphin eds.), https://lettresfamiliales.ehess.fr/w/index.php?title=Mardi_4_juin_1867&oldid=41004 (accédée le 21 novembre 2024).
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