Mardi 21 octobre 1913

De Une correspondance familiale



Carte d’Émilie Mertzdorff, épouse de Damas Froissart (Brunehautpré), à son fils Louis Froissart (Paris)


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 Brunehautpré
Campagne-lès-Hesdin
Brimeux
Pas-de-Calais


21 Octobre[1]

Mon cher Louis,

Voici de quoi recevoir les Degroote[2] « avec éclat » mais ne les fais pas éclater à force de les bien nourrir.

J’écris au serveur[3] que j’ai eu en Juin pour qu’il vienne tirer le vin, cela doit rentrer dans la série de ses talents.

Je t’embrasse tendrement, cher petit, et te charge de distribuer avec grâce mes amitiés tout autour de toi et de déposer un petit baiser sur les grosses joues de Geneviève.

Émilie

Tu ne me dis pas si Zoé[4] est arrivée.

Je demande Bochet pour Jeudi, il faudrait que Mme Chérifat[5] lave les bouteilles demain.

L’adresse de ce serveur est M. Bochet, 67 rue de Provence, mais je lui écris dès aujourd’hui.

Notes

  1. Adresse imprimée en en-tête.
  2. Henri Degroote et son épouse Lucie Froissart, avec Geneviève Degroote, leur 4e enfant.
  3. Maurice Bochet.
  4. Zoé, employée par les Froissart.
  5. Marie Élisabeth Chérifat, employée par les Froissart.

Notice bibliographique

D’après l’original.


Pour citer cette page

« Mardi 21 octobre 1913. Carte d’Émilie Mertzdorff, épouse de Damas Froissart (Brunehautpré), à son fils Louis Froissart (Paris) », Une correspondance familiale (D. Poublan et C. Dauphin eds.), https://lettresfamiliales.ehess.fr/w/index.php?title=Mardi_21_octobre_1913&oldid=56666 (accédée le 21 novembre 2024).

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