Mardi 1er octobre 1816

De Une correspondance familiale


Lettre d’André Marie Constant Duméril (Paris) à son père François Jean Charles Duméril (Amiens)


original de la lettre 1816-10-01 page1.jpg original de la lettre 1816-10-01 page2.jpg original de la lettre 1816-10-01 page3.jpg


n° 237

Paris le 1er 7bre[1] 1816.

Mon cher père, je ne vous ai pas écrit hier pour vous annoncer notre très heureuse arrivée désirant vous apprendre en même temps le retour de ma femme[2] qui s’est fait également de la manière la plus désirable. nous avons voyagé beaucoup plus lestement en revenant qu’en allant car nous étions à Paris à huit heures moins un quart. il est vrai que nous avons traversé de jour le village de St Saulieu par la traverse la plus mauvaise la grande route étant embarrassée par les paveurs et nous sommes restés étonnés d’avoir pu faire cette mauvaise route pendant la nuit. Mlle de Carondelet est revenue avec ma femme parfaitement remise de son indisposition. elle a été très sensible au souvenir que vous avez bien voulu conserver d’elle et dont elle a trouvé de si aimables preuves dans la lettre que vous écriviez à ma femme.

je pars cette nuit pour Troyes. je me rendrai de là à auxerre et à Melun. je ne serai de retour à Paris que le douze. le quatorze je repartirai pour Bourges, Tours et Blois et je ne serai à Paris que le 31[3].

il n’y a rien de nouveau ici. les choix des grandes villes de Manufacture et de Commerce sont bien meilleurs que amiens. on craint cependant que la chambre nouvelle ne dame le pion au Ministère actuel.

je ne vous remercie pas de l’excellent accueil que vous nous avez fait. Veuillez je vous prie me rappeler à l’amitié de ma cousine Duval et de son mari[4]. je vous embrasse bien tendrement ainsi que mon frère et la famille

Votre fils affectionné

C. Duméril


Notes

  1. La date inscrite par André Marie Constant Duméril est erronée.
  2. Alphonsine Delaroche séjournait chez son frère au Havre.
  3. AMC Duméril fait la tournée des jurys de médecine.
  4. Prossiblement Flore Maressal, épouse d’Augustin Duval, dont il est question dans une lettre précédente ; la seule cousine germaine portant le nom de Duval est Adélaïde, épouse de Frédéric Magnier.

Notice bibliographique

D’après l’original (il existe également une copie dans le livre des Lettres de Monsieur Constant Duméril, 3ème volume, p.145-146)

Annexe

A Monsieur

Monsieur Duméril, ancien magistrat

petite rue Saint Rémy

à Amiens

Pour citer cette page

« Mardi 1er octobre 1816. Lettre d’André Marie Constant Duméril (Paris) à son père François Jean Charles Duméril (Amiens) », Une correspondance familiale (D. Poublan et C. Dauphin eds.), https://lettresfamiliales.ehess.fr/w/index.php?title=Mardi_1er_octobre_1816&oldid=40800 (accédée le 22 décembre 2024).

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