Jeudi 26 septembre 1816
Lettre d’Alphonsine Delaroche (Le Havre) à son mari André Marie Constant Duméril (Amiens)
238 E
26 Septembre 1816
Deux mots aujourd’hui mon bon ami, pour t’annoncer que tu ne nous trouveras point à Paris dimanche soir. Lorsque mon frère[1] est allé hier matin de bonne heure pour arrêter nos places, il n’y en avait plus de libres, il les a arrêtées pour le lendemain dimanche soir ; ainsi ne nous serons à Paris que lundi pour dîner et si (comme Mlle de Carondelet le prétend) tu ne restes que le lundi à Paris, je te verrai un quart d’heure et voilà tout, et ce sera charmant, mais il me semble que tu m’as toujours dit qu’au retour d’Amiens tu comptais passer 2 jours chez toi, j’aime à me le persuader, car je trouverais fort triste d’arriver pour te voir monter en voiture. Je t’ai écris déjà hier à Amiens. Je ne sais si ce petit mot y arrivera assez tôt pour t’y trouver encore, je l’espère et le désire. Adieu mon bien bon ami, j’espère que tu es bien, Mlle de C. est parfaitement aujourd’hui. Hier nous sommes allés aux phares. Cette promenade a été très gaie, nous l’avons faite complètement à pied. Le soir nous étions un peu fatiguées, nous ne le sommes plus ce matin.
Notes
Notice bibliographique
D’après l’original (il existe également une copie dans le livre des Lettres de Monsieur Constant Duméril à sa femme, p.152-153)
Annexe
A Monsieur
Monsieur Duméril, président des Jurys de Médecine
Petite rue Saint Rémy
à Amiens
Pour citer cette page
« Jeudi 26 septembre 1816. Lettre d’Alphonsine Delaroche (Le Havre) à son mari André Marie Constant Duméril (Amiens) », Une correspondance familiale (D. Poublan et C. Dauphin eds.), https://lettresfamiliales.ehess.fr/w/index.php?title=Jeudi_26_septembre_1816&oldid=40017 (accédée le 21 novembre 2024).
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