Mardi 17 décembre 1912

De Une correspondance familiale



Lettre de Damas Froissart (Brunehautpré), sur la lettre dactylographiée du censeur du Collège Stanislas (Paris), qui la fait suivre, avec un commentaire, à son fils Louis Froissart (Paris). Voir la lettre précédente.


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 Brunehautpré
Par Campagne-lès-Hesdin
(Pas-de-Calais)

17 Xbre 1912

Louis, tout court

Voici ce que je reçois aujourd’hui après avoir [écrit] au Censeur[1] avant-hier que ta dernière absence signalée était à une classe de grec, d’après toi.

De cela, il ne me parle pas, mais il me dit que tu as manqué à une Classe de latin, cette fois.

Est-ce vrai, et si c’est vrai, pourquoi n’as-tu pas, illico, donné à ton collège les explications satisfaisantes si tu en as, Car tu as dû prévoir que je recevrais le nouveau billet exaspérant.

Je ne veux plus avoir à répondre tous les 8 jours à ces lettres assommantes.

Entends-toi définitivement avec le censeur et cesse d’être « amateur » à l’excès ou, du moins, d’en avoir l’air.

Qu’as-tu à dire ?

Ton père.

D. Froissart


Notes

  1. L'abbé François Martin, censeur du collège Stanislas.

Notice bibliographique

D’après l’original.


Pour citer cette page

« Mardi 17 décembre 1912. Lettre de Damas Froissart (Brunehautpré), sur la lettre dactylographiée du censeur du Collège Stanislas (Paris), qui la fait suivre, avec un commentaire, à son fils Louis Froissart (Paris). Voir la lettre précédente. », Une correspondance familiale (D. Poublan et C. Dauphin eds.), https://lettresfamiliales.ehess.fr/w/index.php?title=Mardi_17_d%C3%A9cembre_1912&oldid=55985 (accédée le 15 novembre 2024).

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