Collège Stanislas (Paris)
Le collège Stanislas à Paris (« Stan ») voit passer des générations de jeunes gens de la famille Froissart et de leur entourage : Damas Froissart en 1868 (lettre du 15 septembre 1916) ; Louis Arnould en 1876 ; Jean Dumas en 1877 ; Max et Jean Froissart en 1900 ; Charles de Fréville ; Louis Froissart en 1912 ; Bernard du Cauzé de Nazelle (lettre du 14 avril 1918-A).
Le collège Stanislas est un établissement privé catholique, fondé en 1804 par l'abbé Claude Rosalie Liautard, rue Notre-Dame-des-Champs.
Parmi les directeurs de cet établissement, citons l'abbé Lalanne, prêtre de la Société de Marie et ancien élève, qui à partir de 1855 agrandit le collège. En 1870 l'abbé Lalanne, prend la direction de l'Institut Stanislas de Cannes qu'il vient de fonder.
L'abbé Petitjean de Lagarde lui succède à Paris en 1872. C'est le moment où le collège commence à préparer des élèves à Saint-Cyr. En 1880, il fait acquérir une maison à Meudon (Bellevue) pour le dimanche des élèves, avec de grands terrains de jeux. Il y meurt en 1884; il est remplacé par le censeur, l'abbé Florian Prudham.
L'abbé Florian Prudham, prêtre de la Société de Marie et lui aussi ancien élève, poursuit le programme de construction. De nombreux élèves sont présentés au Concours général. En 1894 est fondée la classe de rhétorique supérieure. Pour échapper aux lois anti-congrégationistes, une société anonyme est constituée, surtout par les anciens élèves de Stanislas. Cette « Société anonyme immobilière et d'enseignement libre » acquiert les murs et le nom de Collège Stanislas (1903-1904).
L'abbé Adrien Pautonnier, prêtre diocésain, professeur de mathématiques élémentaires au Collège depuis 1883, en prend la direction en 1903. Il recrute de nouveaux professeurs, tels l'abbé Henri Petitmangin, professeur de latin jusqu'en 1937 et auteur de manuels ou, à partir de 1912, le philosophe Jacques Maritain.
De 1920 à 1924 la direction est assurée par l'abbé Labourt, ancien aumônier, qui y enseignait avant 1913 (lettre de la mi-janvier 1913). La Société acquiert de nouveaux immeubles à cette époque.
Le collège compte 910 élèves en 1906 et 1 100 en 1914, dont Georges Guynemer, Charles de Gaulle (1908-1909) et des jeunes gens de l'entourage des Froissart. En janvier 1913 (à Abbeville ?) Émilie Mertzdorff-Froissart assiste à « un dîner des anciens élèves de Stan ».
Parmi ses professeurs Louis Froissart se souvient de son « excellent professeur de philosophie, l’abbé Baudin, qui avait été avec Bertier des Roches le traducteur de William James. Il nous parlait surtout de psychologie » et du « remarquable professeur d’histoire, Monsieur Feyel ». Il avait également de bons camarades : « Bognier, le neveu de notre remarquable aumônier, l’abbé Labourt », Louis Arène et Dagens avec qui il faisait, « à son grand profit », du latin.
[Source : Wikipédia]
Pour citer cette page
« Collège Stanislas (Paris) », Une correspondance familiale (D. Poublan et C. Dauphin eds.), URI: https://lettresfamiliales.ehess.fr/w/index.php?title=Coll%C3%A8ge_Stanislas_(Paris)&oldid=56498 (accédée le 15 novembre 2024).
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