Mardi 15 août 1820
Lettre d’Alphonsine Delaroche (Sceaux) à son mari André Marie Constant Duméril (Paris)
253 C
1820
Mardi 15 Août
Je viens te dire un bonjour de deux lignes mon bien bon ami, et te raconter qu’ayant trouvé dans mon petit jugement qu’il serait aimable pour la famille defrance de l’avoir à dîner le premier jour où M. de Carondelet et sa fille viennent prendre ce repas avec nous dans notre petite maison, je leur fis lundi (c’est-à-dire hier) ma petite invitation qui fut acceptée avec empressement ; je présume bien que tu approuveras ma pensée. Nous nous réjouissons de te voir arriver demain ainsi que ma Tante[1] qui n’a pas du tout besoin de s’occuper d’une toilette, ce sera un petit dîner sans façon. Si tu avais le temps d’acheter un melon tu nous ferais plaisir.
françoise[2] demande à Louise de lui envoyer trois couverts de cuisine et trois couteaux de cuisine s’il se peut ; s’ils lui manquaient elle en rachèterait un ou deux. Si malgré les affaires que ma tante pourra emporter dans le cabriolet tu pouvais apporter le tableau que maman[3] copie cela nous me ferait plaisir, de même qu’un des coussins verts du salon. n’oublie pas je t’en prie la clef de la lampe. Adieu mon cher et bon ami, je t’embrasse bien tendrement. Dans le moment où je t’écris tu es sûrement à table chez Mme de Tavelle[4]. Maman et Auguste[5] te disent bien des choses.
Notes
Notice bibliographique
D’après l’original (il existe également une copie dans le livre des Lettres de Madame Duméril Delaroche à son mari, p. 11-12)
Annexe
A Monsieur Duméril, professeur à l’Ecole de Médecine
Rue du Faubourg Poissonnière, n°3
Pour citer cette page
« Mardi 15 août 1820. Lettre d’Alphonsine Delaroche (Sceaux) à son mari André Marie Constant Duméril (Paris) », Une correspondance familiale (D. Poublan et C. Dauphin eds.), https://lettresfamiliales.ehess.fr/w/index.php?title=Mardi_15_ao%C3%BBt_1820&oldid=61494 (accédée le 21 novembre 2024).
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