Lundi 18 juin 1917
Lettre d’Émilie Mertzdorff, épouse de Damas Froissart (Brunehautpré) à son fils Louis Froissart (Paris)
18 Juin 17
Mon cher Louis,
Je sais par une lettre de Marthe[1] que Michel[2] t’attendait Samedi soir, j’espère donc que tu auras pu passer avec lui la journée d’hier, mais j’espère plus encore que cela ne nuira pas à la liberté que tu pourrais avoir Dimanche prochain, car, Michel a dû te le dire, s’il avait déjà a reçu ma lettre hier, nous avons l’intention de partir pour Paris après-demain afin de t’ te voir Dimanche prochain. Nous reviendrons ensuite ici avec Michel, puisqu’il a un nouveau mois de convalescence et nous retournerons à Paris vers le milieu de Juillet pour profiter du 14 qui te donnera sans doute 2 jours et te voir le plus possible pendant la dernière partie de ton séjour. Si toutefois ce séjour se prolonge, comme nous le pensons, jusqu’à la fin de Juillet. Élise[3] sera pendant ce temps à Wimereux, elle part en même temps que nous Mercredi.
Si tu ne devais pas venir à Paris Dimanche, fais-nous le connaître et c’est nous qui irions passer la journée avec toi. Use au besoin de télégraphe si tu n’es informé toi-même que tardivement du défaut de permission, quoiqu’il ne soit peut-être pas bien facile pour toi d’envoyer une dépêche. Nous saurons par Michel les conditions dans lesquelles tu te trouves, tu es sans doute à un régime de caserne, c'est-à-dire très tenu.
Je t’embrasse vite pour donner ma lettre à ton papa[4] qui part pour Campagne.
Emy
Notes
Notice bibliographique
D’après l’original
Pour citer cette page
« Lundi 18 juin 1917. Lettre d’Emilie Mertzdorff, épouse de Damas Froissart (Brunehautpré) à son fils Louis Froissart (Paris) », Une correspondance familiale (D. Poublan et C. Dauphin eds.), https://lettresfamiliales.ehess.fr/w/index.php?title=Lundi_18_juin_1917&oldid=55423 (accédée le 15 novembre 2024).
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