Lundi 14 décembre 1863
Lettre de Charles Mertzdorff (Paris) à sa fille Marie Mertzdorff (Vieux-Thann)
14 Xbre
Ma chère Mimi
Ton petit papa a été bien heureux de recevoir & lire ta petite lettre. Il a le temps bien long après ses deux petites filles[1] qu’il aimerait tant embrasser ; Mais il faut qu’il reste encore quelques jours à Paris ;
Tante Adèle[2] a été bien heureuse de voir ta petite lettre, elle aimerait bien t’embrasser.
J’ai vu hier ta bonne marraine[3] qui elle aussi a lu ta lettre & était bien contente de voir que sa bonne petite Mimi est toujours sage & qu’elle pense souvent à elle.
Lorsque tu verras tes petites Amies[4] tu les embrasseras bien pour moi. Comme la petite sœur Emilie est encore trop petite pour recevoir une lettre tu lui diras que papa pense toujours à elle & tu l’Embrasseras bien fort bien fort sur les 2 petites joues roses. Tu lui diras aussi que toutes les petites filles à Paris que je vois sont toujours très sages, très sages & que je pense qu’elle l’est aussi.
Embrasse bien bonne-Maman[5], Cécile & Marie[6] pour moi. Ton papa t’envoie un bon gros baiser
Charles
porte cette petite lettre à l’Oncle Georges[7].
Notes
- ↑ Marie et Emilie Mertzdorff.
- ↑ Adèle Duméril, cousine.
- ↑ Eugénie Desnoyers.
- ↑ Marie et Hélène Berger.
- ↑ Marie Anne Heuchel, veuve de Pierre Mertzdorff, plutôt que l’autre grand-mère, Félicité Duméril, épouse de Louis Daniel Constant Duméril, qui est à Morschwiller.
- ↑ Cécile et Marie, domestiques chez les Mertzdorff.
- ↑ Georges Heuchel, oncle maternel de Charles.
Notice bibliographique
D’après l’original
Pour citer cette page
« Lundi 14 décembre 1863. Lettre de Charles Mertzdorff (Paris) à sa fille Marie Mertzdorff (Vieux-Thann) », Une correspondance familiale (D. Poublan et C. Dauphin eds.), https://lettresfamiliales.ehess.fr/w/index.php?title=Lundi_14_d%C3%A9cembre_1863&oldid=56983 (accédée le 18 décembre 2024).
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