Lacuée, Jean Girard (1752-1841)

De Une correspondance familiale

Lacuée est cité plusieurs fois, à l’occasion de services qu’il rend aux Duméril : il renseigne sur la prochaine loi de réquisition (1eraoût 1799) ; il intervient en faveur d’Auguste (l’aîné) par l’intermédiaire de Dejean (6 janvier 1810).

Lacuée, né près d’Agen, est capitaine de régiment sons l’Ancien régime. A la Révolution, il devient membre (1791) et président de l'Assemblée législative (1792), puis député au Conseil des Anciens et aux Conseil des Cinq-Cents. Sous Napoléon, il devient membre du Conseil d’État, gouverneur de l’École polytechnique, général de division (1805) ; le 3 janvier 1810 il succède à Dejean à l'Administration de la Guerre (poste qu’il occupe jusqu’en novembre 1813). Pair de France, il se retire de la politique à la chute de l'Empereur.

Il est membre (1795) puis président de l'Institut, membre de l’Académie française (1803), membre de l'Académie des Sciences morales et politiques.

De très nombreux Rapports et Opinions, principalement des années 1790, sont publiés. Citons deux Rapport sur une résolution relative à la solde des officiers de santé des armées (1797) et l’Opinion sur la résolution du 28 frimaire, relative aux dispenses du service militaire (1799), présentés devant le Conseil des Anciens.

Il est connu aussi sous le nom de Chevalier de Cessac.



Pour citer cette page

« Lacuée, Jean Girard (1752-1841) », Une correspondance familiale (D. Poublan et C. Dauphin eds.), URI: https://lettresfamiliales.ehess.fr/w/index.php?title=Lacu%C3%A9e,_Jean_Girard_(1752-1841)&oldid=41982 (accédée le 25 avril 2024).

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