Jeudi 19 novembre 1914

De Une correspondance familiale

Lettre d’Emilie Mertzdorff, épouse de Damas Froissart (Campagne-lès-Hesdin) à son fils Louis Froissart (Paris)

original de la lettre 1914-11-19 (recto-verso).jpg


Mon pauvre Lou,

Je trouve la lettre de Lucie[1] à Campagne. Tu es bien souffrant ! pourvu que tu n'aies pas ton indisposition de Stanislas ! J'ai bien envie d'être près de toi.

Je t'envoie des nouvelles de Pierre[2]. Toujours des dangers évités mais c'est angoissant !

Le bruit court que Pierre Digard serait prisonnier et non mort[3]. Je ne sais rien de précis.

Quel temps pour nos soldats.

Merci à Lucie pour sa lettre. Je vous embrasse tous.

Emy

19 Nov.[4]


Notes

  1. Lucie Froissart, épouse d’Henri Degroote ; elle héberge son frère Louis Froissart.
  2. Pierre Froissart, frère de Louis.
  3. Pierre Digard a été tué en septembre 1914.
  4. Reprise ultérieure de mots effacés.

Notice bibliographique

D’après l’original

Pour citer cette page

« Jeudi 19 novembre 1914. Lettre d’Emilie Mertzdorff, épouse de Damas Froissart (Campagne-lès-Hesdin) à son fils Louis Froissart (Paris) », Une correspondance familiale (D. Poublan et C. Dauphin eds.), https://lettresfamiliales.ehess.fr/w/index.php?title=Jeudi_19_novembre_1914&oldid=55435 (accédée le 18 décembre 2024).

D'autres formats de citation sont disponibles sur la page page dédiée.