Digard, Georges (1856-1923) et ses proches

De Une correspondance familiale

Dans une lettre du 3 novembre 1914 Emilie Mertzdorff-Froissart signale que « le fils de M. Digard est tué ». En effet Pierre Digard, fils de Georges, est tué en septembre 1914.

Georges Digard, né à Versailles, grandi dans une famille d’intellectuels, passe une licence de lettres (1875) puis entre à l’École des Chartes et devient archiviste-paléographe (1881). Il séjourne à l'École française de Rome, commençant une histoire du pontificat de Boniface VIII, à laquelle il travaille toute sa vie. Il étudie également la diplomatique pontificale et l'histoire du droit. Il enseigne l'histoire médiévale aux candidats à la licence de l'Institut catholique.

En 1883 Georges Digard épouse Lucie Plichon (1853-1945) ; ils ont quatre enfants :

- Elise Digard (1887-1967), qui épouse le 9 septembre 1916 Georges Sangnier (1882-1968)

- Marie Geneviève Digard, née le 11 septembre 1889

- Lucie Digard (1891-1974), qui épouse le 8 janvier 1920, à Beaurainville (Pas-de-Calais), Jean Baptiste Boudoux d'Hautefeuille (1893-1961).

- Pierre, né comme ses sœurs à Beaurainville, le 26 septembre 1893 ; soldat dans le 162e régiment d’infanterie, il est tué le 30 septembre 1914 dans la Marne.



Pour citer cette page

« Digard, Georges (1856-1923) et ses proches », Une correspondance familiale (D. Poublan et C. Dauphin eds.), URI: https://lettresfamiliales.ehess.fr/w/index.php?title=Digard,_Georges_(1856-1923)_et_ses_proches&oldid=53611 (accédée le 18 décembre 2024).

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