Dimanche 3 juillet 1887
Lettre de Marie Mertzdorff, épouse de Marcel de Fréville (Paris) à sa grand-mère Félicité Duméril, épouse de Louis Daniel Constant Duméril (Vieux-Thann)
Chère bonne-maman,[1]
Deux mots à la hâte pour te dire que notre bien-aimée malade[2] est toujours de même, cependant aujourd’hui les médecins[3] ont paru plus contents et nous reprenons courage. Tante a un peu mangé et n’a pas eu de vomissements ; enfin plusieurs petits détails sont rassurants mais cependant tout danger n’est pas écarté. Nous continuons à bien demander à Dieu de sauver cette vie si aimée et si précieuse et nous comptons sur vos prières à tous.
Surtout chers grands-parents ne vous inquiétez pas trop, tante aurait tant de chagrin à la pensée qu’elle vous fait du mal ! Elle qui voulait que personne ne sût cette opération ! Vous voyez qu’aujourd’hui la journée est meilleure.
Je vous embrasse à la hâte de tout mon cœur.
Marie
Notes
Notice bibliographique
D'après l'original.
Pour citer cette page
« Dimanche 3 juillet 1887. Lettre de Marie Mertzdorff, épouse de Marcel de Fréville (Paris) à sa grand-mère Félicité Duméril, épouse de Louis Daniel Constant Duméril (Vieux-Thann) », Une correspondance familiale (D. Poublan et C. Dauphin eds.), https://lettresfamiliales.ehess.fr/w/index.php?title=Dimanche_3_juillet_1887&oldid=39616 (accédée le 15 novembre 2024).
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