Dimanche 17 septembre 1916
Lettre de Guy de Place (mobilisé) à M. Meng (Fellering)
Reçu le 21.9.1916
Répondu6 Octobre1916
Le 17 Septembre
secteur postal 142
Mon cher Monsieur Meng
Je viens de recevoir votre lettre du 9 et je vous remercie des renseignements et éclaircissements que vous me donnez. La quantité de métaux que vous me signalez est tellement énorme que je ne pensais pas qu’elle pût provenir uniquement des vieilles ferrailles antérieures à la guerre. Me voilà rassuré grâce à vos lignes.
J’ai en effet reçu quelques lignes de cet excellent M. Zwingelstein, il m’annonce en même temps une longue lettre que je me réjouis de recevoir – probablement vers le printemps prochain.
M. Zwingelstein peut vendre les poulies à gorge dont vous me parlez. Je n’en vois pas en effet l’utilité.
Il est bien évident que M. [Flach] travaillant au bureau doit être traité sur le même pied que ses camarades et recevoir ses émoluments dans la même proportion.
Nous sommes très inquiets de la santé de Madame L. Duméril[1] très épuisée et usée par le chagrin que lui cause la disparition de mon beau-frère[2]. Le reste de la famille est en bonne santé.
Avez-vous entendu parler de l’impression qu’a pu produire à Wesserling ou ailleurs la remise de la vente des pièces[3]. Dites-le moi très franchement, et d’autant plus que je n’ai pas été mêlé directement à la chose. Pour l’avenir il est essentiel que je sache un peu l’effet produit.
A la hâte bien cordialement à vous
G. de Place
Notes
Notice bibliographique
D’après l’original
Pour citer cette page
« Dimanche 17 septembre 1916. Lettre de Guy de Place (mobilisé) à M. Meng (Fellering) », Une correspondance familiale (D. Poublan et C. Dauphin eds.), https://lettresfamiliales.ehess.fr/w/index.php?title=Dimanche_17_septembre_1916&oldid=53606 (accédée le 22 décembre 2024).
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