Wesserling (industrie du coton)

De Une correspondance familiale

En 1858 André Marie Constant Duméril visite Wesserling avec intérêt ; il y rencontre le maire Aimé Philippe Roman (1774-1867), Mme Paradis et M. Sacc.

Dans la haute vallée de la Thur l'ancien pavillon de chasse des princes abbés de Murbach accueille en 1762, après son passage entre des mains laïques, une manufacture d'indiennes. À la veille de la Révolution, Wesserling devient manufacture royale. Le coton est filé, tissé, teint et imprimé, à domicile et dans les différents ateliers du site. Au XIXe siècle, la forte demande en tissus fait de Wesserling un véritable empire industriel. Vers 1860, 6 000 personnes travaillent pour les entreprises Gros et Roman (associés à Marozeau). Autour de la résidence des directeurs de la manufacture s’étendent les logements de l'encadrement et de certains ouvriers, des ateliers, des dépendances et une ferme. La manufacture de Wesserling obtient de nombreuses récompenses et notamment des médailles d'honneur aux expositions universelles de Paris, Londres et Amsterdam. En 1933 l’entreprise est rachetée par Boussac.


Pour citer cette page

« Wesserling (industrie du coton) », Une correspondance familiale (D. Poublan et C. Dauphin eds.), URI: https://lettresfamiliales.ehess.fr/w/index.php?title=Wesserling_(industrie_du_coton)&oldid=31313 (accédée le 21 novembre 2024).

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