Dimanche 13 août 1916 (B)
Lettre d’Émilie Mertzdorff, épouse de Damas Froissart (Wimereux) à son fils Louis Froissart (Camp de La Braconne)
Ta bonne lettre du 7 qui m’a cherchée à Paris et à Brunehautpré avant de me trouver ici[1] m’arrive au moment où je venais de fermer la mienne.
Merci, mon cher enfant. Je te croyais plus au courant de ce que ton père[2] avait fait aux Ministères divers pendant que tu étais encore à Paris. Je te conterai cela en détail de Brunehautpré[3].
Il faudrait absolument que tu t’arranges pour manger quelque chose avant 11h ½. Ne peux-tu donc pas prendre quelque chose avec le « jus » ? vous avez toujours bien celui-ci en vous levant ? veux-tu des gâteaux secs ? as-tu encore des tablettes de chocolat ? je t’en envoie.
Je me console de te voir rester encore un peu au dépôt.
Je t’embrasse de nouveau.
Emy
Tu dois avoir reçu ton paquet envoyé de Paris le 4, si j’ai bonne mémoire.
Notes
Notice bibliographique
D’après l’original
Pour citer cette page
« Dimanche 13 août 1916 (B). Lettre d’Emilie Mertzdorff, épouse de Damas Froissart (Wimereux) à son fils Louis Froissart (Camp de La Braconne) », Une correspondance familiale (D. Poublan et C. Dauphin eds.), https://lettresfamiliales.ehess.fr/w/index.php?title=Dimanche_13_ao%C3%BBt_1916_(B)&oldid=56861 (accédée le 15 novembre 2024).
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