Début août 1878
Lettre de Louise Milne-Edwards, veuve de Daniel Pavet de Courteille (Paris) à Marie et Émilie Mertzdorff (Paris)
Mes bonnes chéries,[1]
Je n’ai pas pu résister plus longtemps à de si aimables et pressantes instances ; je suis tout heureuse aujourd’hui de la joie de Marthe[2] et bien touchée au fond du cœur de l’affection si tendre que vous lui témoignez tous. Je vous livre sans inquiétude ce cher otage et j’irai vous rejoindre dès que je croirai pouvoir le faire sans remords ; la figure de bonne-maman[3] s’est bien assombrie ce matin quand nous nous lui avons annoncé cette grande nouvelle, elle trouve sans doute que je suis trop faible, mais cela vaut encore mieux que de se montrer inexorable.
Je vous embrasse bien tendrement, mes bonnes amies, ainsi que Tante[4], cette commission faite par Marthe sera faite en conscience. Mille amitiés à votre bon père[5] et à petit Jeannot[6].
Votre tante affectionnée
Louise
Notes
- ↑ Lettre non datée, probablement du début août 1878, avant le départ à Perros-Guirec et après l’arrivée à Paris de Charles Mertzdorff.
- ↑ Marthe Pavet de Courteille.
- ↑ Possiblement Auguste Maxence Lemire, veuve de Camille Alphonse Trézel.
- ↑ Aglaé Desnoyers, épouse d'Alphonse Milne-Edwards.
- ↑ Charles Mertzdorff.
- ↑ Jean Dumas.
Notice bibliographique
D’après l’original
Pour citer cette page
« Début août 1878. Lettre de Louise Milne-Edwards (veuve de Daniel Pavet de Courteille)(Paris) à Marie et Emilie Mertzdorff (Paris) », Une correspondance familiale (D. Poublan et C. Dauphin eds.), https://lettresfamiliales.ehess.fr/w/index.php?title=D%C3%A9but_ao%C3%BBt_1878&oldid=51326 (accédée le 15 novembre 2024).
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