École Sainte-Geneviève (Paris)
À la rentrée 1903, Jacques Froissart entre en pension à Paris à l'École Sainte-Geneviève, après deux années (1901-1903) au collège des jésuites d'Antoing (Belgique).
L'École Sainte-Geneviève est créée en 1854 à Paris sur la montagne Sainte-Geneviève (rue des Postes, plus tard appelée rue Lhomond), à la place du noviciat des Jésuites. La loi Falloux de 1850 autorise l’ouverture de classes préparatoires pour Saint-Cyr, Polytechnique et Centrale dans cette école tenue par les Jésuites. Après une interruption (1880-1887) pendant laquelle le rôle des congrégations religieuses enseignantes est réduit, les jésuites reviennent. Lorsque la loi du 1er juillet 1901 interdit de nouveau l'enseignement aux membres des « congrégations non autorisées », l'institution est dirigée par un laïc, Alfred Mativet, tandis que de nombreux prêtres diocésains participent à la vie de l'établissement.
Les heures de parloir sont le mercredi de midi ½ à 1h20 et le dimanche de midi ½ à 1h45 d'après Émilie Mertzdorff-Froissart, qui juge cet horaire « aussi gênant que possible » (lettre du 13 octobre 1903). malgré cela, la tante de Jacques Froissart, Marie Mertzdorff-de Fréville, rend parfois visite à son neveu. Plus tard, afin de permettre aux élèves de participer aux œuvres sociales et apostoliques, la sortie du mercredi est transférée au jeudi. Une double dimension sociale et culturelle sous-tend le projet éducatif de l'école, qui veut former des ingénieurs catholiques.
En 1913, par suite des lois sur l’enseignement privé, l’École abandonne ces locaux et déménage à Versailles. Le plus jeune des fils Froissart, Louis, sera pensionnaire à Paris au collège Stanislas, autre établissement privé catholique.
Pour citer cette page
« École Sainte-Geneviève (Paris) », Une correspondance familiale (D. Poublan et C. Dauphin eds.), URI: https://lettresfamiliales.ehess.fr/w/index.php?title=%C3%89cole_Sainte-Genevi%C3%A8ve_(Paris)&oldid=58707 (accédée le 18 décembre 2024).
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