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À la rentrée 1903, Jacques [[Froissart, Damas (1852-1923), ses proches et sa famille|Froissart]] entre en pension à Paris à l'École Sainte-Geneviève, après deux années (1901-1903) au collège des jésuites d'[[Antoing (collège en Belgique)|Antoing]] (Belgique).

L'École Sainte-Geneviève est créée en 1854 à Paris sur la montagne Sainte-Geneviève (rue des Postes, plus tard appelée rue Lhomond), à la place du noviciat des Jésuites. La loi Falloux de 1850 autorise l’ouverture de classes préparatoires pour Saint-Cyr, [[Ecole polytechnique (Paris)|Polytechnique]] et Centrale dans cette école tenue par les Jésuites. Après une interruption (1880-1887) pendant laquelle le rôle des congrégations religieuses enseignantes est réduit, les jésuites reviennent. Lorsque la loi du 1<sup>er</sup> juillet 1901 interdit de nouveau l'enseignement aux membres des « congrégations non autorisées », l'institution est dirigée par un laïc, Alfred Mativet, tandis que de nombreux prêtres diocésains participent à la vie de l'établissement. 

Les heures de parloir sont le mercredi de midi ½ à 1<sup>h</sup>20 et le dimanche de midi ½ à 1<sup>h</sup>45 d'après Émilie [[Mertzdorff, Charles (1818-1883) et sa famille|Mertzdorff]]-[[Froissart, Damas (1852-1923), ses proches et sa famille|Froissart]], qui juge cet horaire « aussi gênant que possible » (lettre du [[Mardi 13 octobre 1903|13 octobre 1903]]). malgré cela, la tante de Jacques [[Froissart, Damas (1852-1923), ses proches et sa famille|Froissart]], Marie [[Mertzdorff, Charles (1818-1883) et sa famille|Mertzdorff]]-de [[Fréville, Marcel de (1851-1912) et sa famille|Fréville]], rend parfois visite à son neveu. Plus tard, afin de permettre aux élèves de participer aux œuvres sociales et apostoliques, la sortie du mercredi est transférée au jeudi. Une double dimension sociale et culturelle sous-tend le projet éducatif de l'école, qui veut former des ingénieurs catholiques.

En 1913, par suite des lois sur l’enseignement privé, l’École abandonne ces locaux et déménage à Versailles. Le plus jeune des fils [[Froissart, Damas (1852-1923), ses proches et sa famille|Froissart]], Louis, sera pensionnaire à Paris au [[Collège Stanislas (Paris)|collège Stanislas]],  autre établissement privé catholique. {{Article
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