Vendredi 7 juillet 1871 (A)
Lettre d’Eugénie Desnoyers (Paris) à son époux Charles Mertzdorff (Vieux-Thann)
Paris[1]
Vendredi midi
Mon cher Charles
Deux mots à la hâte pour te dire que nous[2] allons bien, que notre petite course à la capitale s'est faite comme je te l'avais écrit, et que nous rentrons ce soir à Montmorency.
Depuis quelques jours maman[3] est assez fatiguée. Le temps est chaud et beau, j'espère qu'elle va se remettre comme tu l'as vue. Papa aussi se ressent des émotions. Hier déjeuner en famille chez Mme Lafisse[4], tout le monde très aimable et me chargeant de mille choses pour toi. J'ai trouvé ma tante Target[5] bien fatiguée, courbée en deux
Voilà Alphonse et Aglaé[6], je ne veux pas me faire attendre, je je te demande pardon de ne pas rester à causer avec toi je t'écrirai ce soir en détail
Papa s'est occupé des cartes, mais c'est beaucoup plus cher 1 200 F neuf et le reste à l'avenant je te donnerai le détail
Mille bons gros baisers
de ta Nie
Notes
- ↑ Lettre sur papier deuil.
- ↑ Eugénie et les deux petites Marie et Emilie Mertzdorff.
- ↑ Jeanne Target, épouse de Jules Desnoyers.
- ↑ Constance Prévost, épouse de Claude Louis Lafisse.
- ↑ Eléonore Pauline Lebret du Désert, veuve de Louis Ange Guy Target.
- ↑ Alphonse Milne-Edwards et son épouse Aglaé Desnoyers.
Notice bibliographique
D’après l’original
Annexe
Monsieur Ch. Mertzdorff
Haut-Rhin
Pour citer cette page
« Vendredi 7 juillet 1871 (A). Lettre d’Eugénie Desnoyers (Paris) à son époux Charles Mertzdorff (Vieux-Thann) », Une correspondance familiale (D. Poublan et C. Dauphin eds.), https://lettresfamiliales.ehess.fr/w/index.php?title=Vendredi_7_juillet_1871_(A)&oldid=36087 (accédée le 14 novembre 2024).
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