Vendredi 21 juillet 1916 (A)
Lettre de Guy de Place (mobilisé) à M. Meng (Fellering)
Reçu le 26.7.1916
Répondu 2 Août 1916
Le 21 Juillet 1916
Mon cher Monsieur Meng
Je trouve votre lettre du 3 Juillet, en rentrant de permission. J’ai pu voir M. Hochstetter à Lyon. Lui et ses collaborateurs m’ont paru en bonne santé. Ils font un travail utile qui j’espère pour eux ne durera plus trop longtemps.
Je ne vois pas d’inconvénient à vendre les Calorifères à air chaud du Séchoir Halley. La ferraille qui est antérieure à la destruction de la fabrique et qui ne rentre pas dans le produit de nos dommages peut bien entendu être vendue sans inconvénient : c’est même le cas.
Vieux papiers ne rien vendre de ce qui est comptabilité. Bien entendu on peut vendre de vieux papiers tels que rencontres, lettres de voiture ayant plus de 15 ans.
Pour la correspondance proprement dite ne vendre qu’au-delà de 20 ans.
Bons remboursés et annulés. Je ne veux pas en faire le commerce avec les amateurs et je préfère ne pas les céder.
Répondez que c’est pour vous une pièce comptable dont vous ne pouvez pas disposer car c’est une pièce justificative vis-à-vis de vos patrons.
Vous me dites que vous en avez expédié à Bâle. Je vous rappelle qu’aucune pièce de la fabrique, quelle qu’elle soit ne doit franchir la frontière.
Très à la hâte et bien cordialement à vous
GP
J’espère que tous les vôtres sont en bonne santé.
Notice bibliographique
D’après l’original
Pour citer cette page
« Vendredi 21 juillet 1916 (A). Lettre de Guy de Place (mobilisé) à M. Meng (Fellering) », Une correspondance familiale (D. Poublan et C. Dauphin eds.), https://lettresfamiliales.ehess.fr/w/index.php?title=Vendredi_21_juillet_1916_(A)&oldid=58695 (accédée le 21 novembre 2024).
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