Vendredi 20 avril 1832
Lettre de Auguste Duméril (Paris) à son cousin germain Henri Delaroche (Le Havre)
Paris ce 20 Avril 1832.
Quoique vous ayez eu dernièrement de nos nouvelles, par une lettre de maman[1], dans la crainte que vous ne vous inquiétiez sur notre compte[2], je viens, mon cher Henri, t’adresser quelques lignes, pour te dire que nous sommes tous encore très bien portants. Papa prend toujours beaucoup de fatigue, mais se sent cependant en très bonne disposition ; maman ne s’effraye pas trop, seulement elle prend toute sorte de précautions. Nous recevons de très bonnes nouvelles de Constant[3] : nous avons la satisfaction de voir que les lettres arrivent en 48 heures. Maman me charge de remercier beaucoup mon oncle[4] et Élise de leurs bonnes lettres. Quant à vous, habitants de la Côte, j’espère que vous êtes tous bien, et que Cécilia[5] est tout à fait remise.
Adieu, mon cher ami, distribue, je te prie, de notre part, mille tendres amitiés à tous les tiens.
Eugène[6] est bien sensible au bon souvenir de ton papa, et de Mme Latham.
Tout à toi, ton affectionné cousin.
A. Auguste
Notes
Notice bibliographique
D’après les « Lettres adressées par mon bon mari A. Auguste Duméril, à son cousin germain Henri Delaroche, du 30 Août 1830, au 6 Mai 1843 » in Lettres de Monsieur Auguste Duméril, p. 788-789
Pour citer cette page
« Vendredi 20 avril 1832. Lettre de Auguste Duméril (Paris) à son cousin germain Henri Delaroche (Le Havre) », Une correspondance familiale (D. Poublan et C. Dauphin eds.), https://lettresfamiliales.ehess.fr/w/index.php?title=Vendredi_20_avril_1832&oldid=61472 (accédée le 21 novembre 2024).
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