Vendredi 11 octobre 1912
Carte-lettre d’Émilie Mertzdorff, épouse de Damas Froissart (Douai), à son fils Louis Froissart (Paris)
Douai, 11 Octobre
Mon cher Louis,
Te voilà donc sorti de tes incertitudes et devenu élève (un peu boiteux) de Rhétorique supérieure[1]. Il me semble que ta solution est bonne ; elle sera compatible avec les exercices qui doivent faire de toi un hercule et ne t’empêchera pas de continuer à penser à la carrière des consulats et des ambassades si elle a de l’attrait pour toi.
Nous voilà enfin à Douai non sans peine. Hier soir au moment de partir panne d’auto ; ce matin train manqué ; seul ton papa[2] a pu sauter dedans ! Jacques[3] nous rejoindra demain soir avec Françoise[4]. Il est question que vous veniez Dimanche et les Degroote[5] aussi ; mais, comme je vous l’ai écrit hier il serait peut-être plus raisonnable pour Michel[6] de ne pas quitter son travail. Ses heures sont comptées maintenant.
Mille amitiés.
Émilie
Notes
Adresse
Monsieur L. Froissart
29 rue de Sèvres
Paris
Notice bibliographique
D’après l’original.
Pour citer cette page
« Vendredi 11 octobre 1912.
- Carte-lettre d’Émilie Mertzdorff, épouse de Damas Froissart (Douai), à son fils Louis Froissart (Paris)
», Une correspondance familiale (D. Poublan et C. Dauphin eds.), https://lettresfamiliales.ehess.fr/w/index.php?title=Vendredi_11_octobre_1912&oldid=56402 (accédée le 15 novembre 2024).
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