Septembre 1878
Lettre d’Adèle Devot, épouse de François Hervouët (Etreux, Aisne) à sa cousine (Paris)
Ma chère Cousine,[1]
Mon mari et moi avons bien regretté de ne pouvoir aller vous dire adieu avant notre départ, nos deux derniers jours à Paris ont été tellement affairés qu'il nous a été impossible de faire tout ce que nous voulions. Je suis si heureuse, ma chère Cousine[2] d'avoir fait votre connaissance et je vous suis si reconnaissante de l'amitié que vous avez bien voulu me témoigner à moi et à mon mari, François en a été profondément touché et me charge de vous le dire en vous assurant ainsi que mon cousin de ses affectueux sentiments.
A mon arrivée à Etreux j'ai trouvé le beau et utile volume que vous avez eu la bonté d'envoyer à mon adresse, je vous remercie de tout cœur, ma chère Cousine, il sera non seulement un ornement pour notre bibliothèque mais un conseiller que j'aurai bien du plaisir à feuilleter souvent.
Je vous embrasse affectueusement ma chère Cousine, tous[3] ici se joignent à moi pour vous envoyer d'affectueux souvenirs.
Votre petite cousine
Adèle Hervouët
Notes
Notice bibliographique
D’après l’original
Pour citer cette page
« Septembre 1878. Lettre d’Adèle Devot, épouse de François Hervouët (Etreux, Aisne) à sa cousine (Paris) », Une correspondance familiale (D. Poublan et C. Dauphin eds.), https://lettresfamiliales.ehess.fr/w/index.php?title=Septembre_1878&oldid=35694 (accédée le 15 novembre 2024).
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