Samedi 23 septembre 1865 (B)
Lettre d’Eugénie Desnoyers et de son époux Charles Mertzdorff (en voyage en Suisse) à leur fille Emilie Mertzdorff (Vieux-Thann)
HÔTEL BYRON PRÈS VILLENEUVE1
Ma chère petite Founichon
Je ne veux pas que Mimi[1] ait une lettre, sans que toi aussi tu n’aies un petit bonjour & un gros bec de ton papa[2] & maman. Nous pensons & parlons toujours de nos deux petites filles que nous voudrions avoir avec nous.
Je sais que tu es toujours très sage avec bonne-maman[3], tante[4] & Cécile[5] & que nous ne trouverons que des excellents. Je t’embrasse bien & te prie d’embrasser tante & bonne-maman.
J’embrasse aussi bien fort ma petite Founi et la charge de dire à Marie[6] de donner les chaussettes de papa à laver à la femme Fresh[7] et de remonter dans la bibliothèque la carte des Vosges restée dans le billard.
Adieu, Mes Chéries,
A bientôt
Hôtel byron
23 7bre 1865
Samedi
Notes
- ↑ Marie Merztdorff, sœur aînée d’Emilie.
- ↑ Charles Merztdorff.
- ↑ Marie Anne Heuchel, veuve de Pierre Merztdorff.
- ↑ Elisabeth Schirmer, épouse de Georges Heuchel.
- ↑ Cécile, bonne des petites Merztdorff.
- ↑ Marie Martin, femme de chambre chez les Merztdorff.
- ↑ Fresh ou Fresch.
Notice bibliographique
D’après l’original
Annexe
Mademoiselle Emilie
Pour citer cette page
« Samedi 23 septembre 1865 (B). Lettre d’Eugénie Desnoyers et de son époux Charles Mertzdorff (en voyage en Suisse) à leur fille Emilie Mertzdorff (Vieux-Thann) », Une correspondance familiale (D. Poublan et C. Dauphin eds.), https://lettresfamiliales.ehess.fr/w/index.php?title=Samedi_23_septembre_1865_(B)&oldid=60123 (accédée le 21 novembre 2024).
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