Samedi 16 mars 1793
Lettre d’André Marie Constant Duméril (Rouen) à son père François Jean Charles Duméril (Amiens)
N° 48
Rouen ce 16 Mars 1793, deuxième de la république[1]
Papa,
Le citoyen Saladin est ici, en qualité de commissaire de la convention[2]. Hier les sections se sont assemblées, pour le recrutement. Dans la mienne, les citoyens se sont cotisés pour acheter des hommes, et j'en ai été quitte pour 16ll, je vous mande ceci pour vous tirer d'inquiétude. Car dans beaucoup de sections la voix du scrutin, ou du sort ont prévalu.
Je vous embrasse bien tendrement ainsi que Maman[3].
Madame Thillaye me charge de bien des choses de sa part.
Votre fils Soumis
Constant Duméril
Notes
- ↑ Un décret postérieur à cette lettre (4 frimaire an II- 24 décembre 1793) déclare que l’an II ne commence que le 22 septembre 1793 et que « les actes passés du 1er janvier au 26 septembre [1793] sont regardés comme appartenant à la première année de la République ».
- ↑ La Convention vient de décréter une levée de 300 000 hommes pour faire face à la coalition des puissances étrangères.
- ↑ Rosalie Duval.
Notice bibliographique
D’après le livre des Lettres de Monsieur Constant Duméril, 1er volume, p. 114-115
Pour citer cette page
« Samedi 16 mars 1793. Lettre d’André Marie Constant Duméril (Rouen) à son père François Jean Charles Duméril (Amiens) », Une correspondance familiale (D. Poublan et C. Dauphin eds.), https://lettresfamiliales.ehess.fr/w/index.php?title=Samedi_16_mars_1793&oldid=35380 (accédée le 21 novembre 2024).
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