Saladin, Jean Baptiste Michel (1752-1812)

De Une correspondance familiale

Avant d’être élu député pour le département de la Somme en 1791, Saladin est juge de district et connu à ce titre de la famille Duméril. A l’Assemblée législative, il siège à gauche. Réélu député à la Convention, il se place sur les bancs des Montagnards. Il vote la mort du roi et remplit plusieurs missions dans les départements de la Somme et de la Seine-inférieure. André Marie Constant Duméril signale en effet à son père en mars 1793 que Saladin se trouve à Rouen « en qualité de commissaire de la Convention ».

Saladin rejoint le côté droit de la Convention, il est arrêté le 21 août 1793. Après sa libération il est de nouveau inquiété à cause de ses prises de position (en 1795 et 1797) et finalement amnistié après le 18 brumaire (9 novembre 1799). Il finit comme avocat au tribunal de cassation où il est amené à plaider plusieurs affaires pour « Duméril », frère d'André Marie Constant Duméril, en 1801, puis en 1810.



Pour citer cette page

« Saladin, Jean Baptiste Michel (1752-1812) », Une correspondance familiale (D. Poublan et C. Dauphin eds.), URI: https://lettresfamiliales.ehess.fr/w/index.php?title=Saladin,_Jean_Baptiste_Michel_(1752-1812)&oldid=61234 (accédée le 18 décembre 2024).

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